Suite à mon propos sur J.L Mélenchon datant du 11 avril 2012, je voudrais répondre à l'anonyme qui m'a fait part de ses sentiments. Je trouve son analyse très pertinente. A cette époque-là, j'avais la même stratégie et j'évoquais les mêmes raisons pour justifier mes choix. Aujourd'hui, après ce premier tour, mon objectif reste identique, mais je n'affiche plus ce bel optimisme d'avant le premier tour. Devant les résultats de Marine Le Pen, devant l'écart si faible entre Hollande et Sarkozy, je doute.
Il reste toutefois un espoir, celui des législatives dans lesquelles il faudrait un bon score de Mélenchon pour avoir un groupe parlementaire à l'Assemblée et pour booster un PS qui, à mes yeux, reste trop timoré face à la mauvaise foi de la droite, face à cette bêtise haineuse comme nous en faisait encore la démonstration ce matin Henri Guaino sur France-Inter.
mardi 24 avril 2012
mardi 17 avril 2012
lundi 16 avril 2012
Casse-toi !
Il aura donc fallu attendre ce 14 avril 2012, pour que notre président sortant ait cette fulgurante clairvoyance, et nous invite lors de son ultime discours de la Concorde, à dire ce que nous avons sur le coeur, à dire notre vérité, celle que nous crions depuis déjà longtemps mais qu'il ne semble pas entendre. " Dites ce que vous avez sur le coeur, dites la vérité, dites ce que vous voulez, vociférait-il dans son micro place de la Concorde". Eh bien, on va le redire encore plus fort, mais cette fois dans un langage qui s'adaptera peut-être mieux à sa faculté de compréhension : " casse-toi Sarkozy, casse-toi et vite !"
mercredi 11 avril 2012
Mélenchon
Tellement formatés par des conformismes séculaires, nous n'arrivons plus à imaginer que cette crise dont on nous rebat les oreilles, n'est qu'une image fabriquée pour nous effrayer et nous rendre encore plus vulnérables. Ce climat d'incertitudes qu'on entretient judicieusement pour annihiler toutes velléités revendicatives, nous prédispose parfois même à bien des compromissions pour échapper à cette précarité latente, voire cette pauvreté.
Or, J.L. Mélenchon qui joue parfaitement, de la métaphore pour être lisible en posant notamment cette question: "Comment peut -on nager heureux dans cet océan de misères"? et de l'humour pour démystifier ces postures de notables politiques, sait nous apporter un discours d'espoir et aborder les sujets qui préoccupent la majorité des gens. Voilà ce qui explique sans doute les 120000 personnes à la Bastille. J'ajoute que l'humour n'est jamais déplacé quand il caricature l'injustice pour mieux la montrer. Enfin, je voudrais dire que son radicalisme n'a rien d'utopique, il est au contraire très cohérent, et ses attaques sur les puissances financières dénotent un certain courage. Il est vrai que son engagement dans la campagne semble se situer davantage au niveau des idées, que dans le carriérisme politique.
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