mardi 18 janvier 2011

La honte !

Non monsieur le président, non messieurs et mesdames les ministres, ne parlez pas au nom de la France parce que, fort heureusement d'ailleurs, vous n'êtes pas la France. Vous n'êtes que l'ectoplasme de la France, vous êtes une erreur, une malfaçon, un vice de forme, un abus de confiance auprès d'une majorité de naïfs qui ont eu le tort de croire en vous, bref, vous êtes ce que la France peut compter de plus détestable et de plus affligeant. Chaque jour qui passe est révélateur de votre médiocrité et votre comportement, notamment à propos de la Tunisie, est tout simplement lamentable, pitoyable. Habituellement la France grande gueule, la France grandiloquente, observe pour la circonstance un silence intolérable et prononce même les mots qu'il ne fallait pas dire par la voix de la ministre Alliot-Marie en proposant au plus dur des manifestations, l'aide française en matière de maintien de l'ordre! Une France hypocrite qui hausse légèrement le ton à propos de l'utilisation disproportionnée de la violence. Enfin, une France grotesque qui, depuis la démission de Ben Ali, offre soudain son soutien au peuple tunisien déclarant qu'elle bloque les comptes du dictateur ! Une attitude ridicule, une diplomatie de cour d'école, une réaction de sale gosse. Si la révolution tunisienne force l'admiration pour son courage, sa raison et son intelligence, la France par contre ne sort pas grandie de ces évènements.
J'espère que les tunisiens auront suffisamment de discernement pour reconnaître les authentiques Français de cette mascarade gouvernementale. Je voudrais pouvoir dire au peuple tunisien mon admiration pour leur courage. Il a montré aux régimes totalitaires que le peuple reste le plus fort et que la soumission n'est pas une fatalité pour peu qu'on veuille résister. TORRIEP

jeudi 13 janvier 2011

Résistance

Sans résistance le monde ne serait plus qu'un système de vie fondé sur l'esclavagisme encadré par quelques puissances financières totalitaires. C'est ce qu'on pourrait et, hélas, qu'on peut déjà appeler "La féodalité financière" comme la nomme si justement Stéphane Hessel dans son remarquable ouvrage "Indignez-vous".
S'indigner, c'est déjà résister alors, en effet, indignez-vous et résistez pour garder votre liberté, votre personnalité et votre dignité. L'égalité des chances, la justice, ne sont pas des valeurs acquises spontanément mais obtenues par des résistances successives. La résistance est donc un acte fondateur de la condition humaine visant à s'opposer aux lois et aux règles réductrices de notre liberté.
Résister, c'est encore le seul pouvoir inaliénable que possède l'homme aujourd'hui. D'ailleurs, bien des raisons nous invitent à cette résistance comme par exemple:
- l'arbitraire géopolitique israélien à l'égard des Palestiniens qui souffrent depuis des décennies et auxquels se désinteresse le monde puisque la Palestine ne possède pas de richesses particulières.....
- Actuellement, le totalitarisme tunisien qui se révèle dans toute sa brutalité et la politique algérienne qui reste sans projet pour sa jeunesse et qui ne répercute pas les revenus du pétrole dans son économie.
- Enfin, notre propre politique et celle de l'Europe qui favorisent les nantis au détriment des plus démunis.
Je sais bien que le propos peut paraître caricatural, mais il demeure une réalité quotidienne et, seule, notre résistance peut mettre un terme aux injustices sociales grandissantes.
Alors, résistons, non pas pour détruire, mais au contraire pour construire autre chose de juste et d'équitable.