vendredi 20 novembre 2015

L'image racoleuse

La France vit en ce moment une tragédie sans précédent et la presse nous tient au courant avec plus ou moins de talent. Ainsi, l'autre jour en achetant mes journaux habituels, mon regard s'est attardé sur deux revues hebdomadaires qui se côtoyaient sur un présentoir.
La différence de traitement de l'information sur le même évènement me frappa au point d'éprouver le besoin d'en parler encore aujourd'hui.
L'hebdomadaire PARIS MATCH faisait sa couverture avec une femme sur un brancard, perfusée et dont le regard sans expression, semblait mort. Une funeste image, une image de douleur et de peine. Après ce qu'on avait déjà diffusé sur ces attentats, cette couverture, morbide et racoleuse pour un voyeurisme encore inassouvi me révolta.
Quant à l'autre hebdomadaire, la couverture montrait un couple enlacé, manifestement rescapé de la fusillade. C'était enfin une image pleine de pudeur, de douceur, d'amour, de vie, d'espoir et d'invincibilité devant cette barbarie. On ne voyait que les silhouettes, les visages enfouis réciproquement dans l'épaule de l'autre et cette simple photo racontait à elle seule que les hommes étaient encore capables de s'aimer.
Merci TELERAMA.

jeudi 19 novembre 2015

Des preuves à l'appui


Mes affirmations à propos des routes berrichonnes ne sont pas une vue de l'esprit mais une réalité.
J'aurais bien d'autres preuves pour justifier mes propos, mais à quoi bon...

                                                                                                                                   

Combien faut-il de temps pour que le trou en formation devienne effectivement un trou. Seules, les équipes qui sillonnent les routes à longueur de journée  à bord de leurs beaux camions sont capables de vous le dire.














                                                                                                                   
Là il ne s'agit plus  d'une dénivellation passagère mais d'un inconvénient qui se prolonge sur 40 km et à aucun moment une bande blanche pour délimiter l'espace de roulement .
Imaginez la difficulté par temps de brouillard la nuit...

mardi 17 novembre 2015

L'horreur !

Parler de l'état des routes dans ma région à l'heure des terribles attentats qui viennent d'avoir lieu à Paris, peut paraître bien mesquin, bien superflu. Depuis ces attentats, j'ai entendu tant de choses, tant de peine, tant de compassion, tant de douleur, tant de stupeur et d'incompréhension, j'ai vu tant d'horreur, tant de barbarie que j'avoue ne plus comprendre. J'essaie pourtant de trouver des raisons qui pourraient pousser les hommes à une telle cruauté, à un tel aveuglement, mais je n'y parviens pas. Alors, dans cet irrationnel, mon silence étouffe ma peine.

Pierre Delval

Une histoire très locale


Récemment la presse nous annonçait que le département avait investi 23 millions d'euros sur les routes. On se réjouissait également d'apprendre qu'il n'y avait pas vraiment de point noir sur notre réseau berrichon et que, si les routes restaient sous surveillance, elles demeuraient relativement sûres. Bien évidemment, vous noterez que tout réside dans le "relativement".
        Or, malgré cette vision idyllique des choses, permettez-moi de poser la question: les 23 millions ont été
investis où ? Parce que dans le secteur de Sancergues et de ses environs immédiats, nous en sommes encore aux panneaux qui nous indiquent avec beaucoup de pertinence les célèbres dénivellations en rive pendant des km, les trous en formation et des mises en garde sur les absences de marquage etc,etc... Tout cela sous-entend une situation provisoire qui , hélas s'éternise. Mais ce florilège de panneaux permet de donner bonne conscience aux instances chargées de l'entretien des routes et permet aussi, en dehors du  salaire des agents, de coûter moins cher à la communauté.
Prévenir c'est bien mais guérir c'est mieux!
        Malgré ces efforts sans doute très louables mais complètement inefficaces, nous continuons de rouler dans un environnement qui pourrait presque s'apparenter parfois à celui de la guerre 14-18. Serait-ce une façon subtile de célébrer cette tragédie centenaire ?
        En dépit de tout, on constate cependant une augmentation des accidents de la route sur le département, en dépit de l'abattage de ces arbres qui venaient jadis se jeter sur ces malheureuses voitures mais qui ombrageaient si joliment nos routes, voilà qu'on attribue aujourd'hui la responsabilité aux poteaux électriques.
        Il faut croire que les chaussées déformées, les carrefours dangereux, les manques de visibilité, la mauvaise matérialisation ou tout  simplement son absence ne sont pas des facteurs de dangerosité.
        Mais roulez tranquilles braves gens, un véhicule chaque jour se promène sur nos routes cahoteuses afin de surveiller l'évolution des trous en formation... Ce véhicule est doté d'un magnifique panneau "patrouille" clignotant, vous l'avez sûrement déjà rencontré au coin du bois...