vendredi 9 janvier 2009

Justice sociale suite...

Toute la question est de savoir si il existe des grands patrons honnêtes?
Je précise que le qualificatif de "grand" ne doit pas être interprété au sens noble du terme mais plutôt comme le signe distinctif d'autres patrons, certes plus modestes mais autrement plus honorables qui possèdent de vraies richesses, celles du savoir, de la sagesse et du bon sens. Le grand patron tel que je le conçois n'est finalement qu'un joueur de Monopoly qui se débat dans le gigantisme économique actuel qu'il a créé et dans lequel il ne serait rien sans la masse laborieuse qui le sert. Son Dieu: l'argent;son activité: la spéculation; son but: le pouvoir. Quant aux implications humaines de ses décisions, il en ignore totalement les conséquences. Il est vrai qu'une entreprise est comme une voiture, il lui faut un pilote. Or ces patrons-là ne pilotent même pas, ils se font conduire!
Tandis que le petit patron, "petit" n'étant pas réducteur, bien au contraire, lorsqu'il pense bénéfices, il pense pérennité de son entreprise, il pense maintien de l'emploi pour un monde qu'il connaît et qu'il apprécie. Sans vouloir faire du paternalisme, il faut bien reconnaître que le petit patron n'a rien de commun avec les PDG du CAC40. D'abord son savoir dans son activité lui donne l'autorité reconnue, la crédibilité indispensable et l'écoute nécéssaire à la transmission d'un savoir. Je crois même qu'il possède un certain sens de la justice sociale parce qu'il évolue justement dans un cadre à échelle humaine où, souvent, la similitude des difficultés existentielles aide à mieux comprendre l'autre.
Ne soyez pas sceptiques, il existe encore des patrons ainsi faits, mais hélas, ils deviennent si rares que lorsqu'on en rencontre un, on a l'impression de vivre un conte de Noël!

mardi 6 janvier 2009

Justice sociale

Paraît-il que la rémunération des dirigeants de grandes entreprises françaises aurait augmenté de 6%. Paraît-il également que parmi les patrons du CAC40, certains auraient encaissé en moyenne l'équivalent de 275 fois le smic!
Et pourtant, lorsqu'une entreprise a des difficultés, ce sont bien les smicards qu'on licencie pour en faire 275 chômeurs de plus aux ASSEDIC.

Dans ces conditions, ne serait-il pas judicieux et plus économique de licencier un patron qui ne produit pas de richesses et qui, en matière de volume salarial représente l'équivalence de 275 smic ?
On aurait dans cette hypothèse 275 familles sauvées ce qui d'un point de vue économique n'est pas négligeable, d'autant que 275 familles représentent un potentiel de consommation autrement plus important que la famille d'un PDG.