mardi 17 septembre 2019

Benyamin Netanyahou ou un autre ne changera rien hélas

Actuellement des élections ont lieu en Israël et j'écoutais ce matin l'interview
d'une Française installée là-bas. Or cette personne se plaignait de l'insécurité
dans laquelle elle vivait avec "tous ces Palestiniens qui les entourent!!".
J'aurais envie de rétorquer à cette dame qu'elle aurait pu rester en France et que ce
malaise d'encerclement qu'elle ressent est tout à fait naturel puisque, faut-il le rappeler
les terres occupées par les Israéliens sont généralement celles des Palestiniens.
Des Palestiniens qu'on utilise comme argument électoral, à qui on supprime les droits les plus
élémentaires, qu'on frappe sans état d'âme, auxquels on tue les enfants sans hésitation!
Mais quel est donc ce peuple de sauvages. Un comportement qui va finir par faire honte à
leurs anciens bourreaux. Rappelez-vous bon sang!!!.Rappelez-vous que le fanatisme
hitlérien ou votre fanatisme religieux ne valent guère mieux. Ces extrémismes-là ne
vous amèneront jamais la paix que vous espérez et si ce n'était les victimes palestiniennes
qu'ils génèrent, je souhaiterais pour ma part que vous ressentiez ce malaise encore longtemps.

mercredi 7 août 2019

"Trump-la-mort"


Les deux tueries qui viennent encore de se produire aux Etats-Unis, ne sont pas , selon "trump la mort" le  problème des ventes d'armes mais un problème de santé mentale. Il est vrai que pour commettre de tels actes, il faut être sérieusement dérangé de la cafetière, mais dans cette hypothèse, je m'étonne que Trump lui-même, n'ait jamais tué personne...
Quand je pense que la planète se trouve  à la merci de ces gens-là, je me dis aussi que sa destruction n'attendra peut-être pas une catastrophe environnementale.

Tous des guignols



On peut toujours avoir des divergences de vue, mais devant des faits constatés et vérifiés, que peut-on contester ? Greta Thunberg, une jeune suédoise qui se bat pour l’environnement et qui tente d’alerter les instances politiques sur l’urgence des mesures qu’il va falloir prendre, s’adresse à des adultes imbus de leur science et de leur expérience, j’ai presque envie de dire qu’elle s’adresse à des veaux sans vouloir faire injure à ces adorables animaux dont leur regard est d’une belle candeur alors que celui de nos députés , traduit plutôt une ignorance désespérante. Victime de son jeune âge, elle ne parvient pas à être audible auprès de la Société en général et de ceux qui la représentent. C’est ainsi que les députés français n’hésitent pas à appeler les élus à boycotter le discours que cette jeune personne doit prononcer à l’Assemblée et qu’ils qualifient par ailleurs de « gourou apocalyptique » avant même de l’avoir entendue.

          C’est ainsi que malgré les mises en garde sur notre manière de vivre et l’impact qu’elle provoque sur notre environnement, on n’hésite pas à ratifier des traités commerciaux avec le Canada et l’Amérique du sud. Acheter ailleurs des produits douteux que nous avons chez nous de qualité reste pour moi un non sens économique d’une part mais aussi un non sens environnemental.

          A cela il y a quand même une explication pour justifier de telles manipulations, ce sont les profits très sélectifs et très substantiels qu’elles génèrent. Alors vous pensez bien que les propos de cette jeune Suédoise qui essaie de nous rendre moins bêtes pour que sa génération puisse vivre sainement n’effleure sûrement pas nos dirigeants, tous issus de grandes écoles, dotés de grands principes économiques convaincus de leur science et qui considèrent sans doute qu’après eux , le déluge n’est qu’une étape dans la déliquescence  de notre planète qu’ils ne verront pas de toute façon.

          Ce sont pourtant ces gens-là qui proclameront à la tribune leur volonté inébranlable de mettre fin aux inepties de cette nature, qui nous promettront, la main sur le cœur une Société meilleure et c’est pour ces mêmes gens aussi que nous irons voter en espérant une fois de plus que notre confiance ne sera pas bafouée. 

samedi 20 avril 2019

L'Elysée ne chôme pas!

Dans une même journée Macron reçoit les pompiers de Paris et Michel Houellebecque. les pompiers de Paris pour qui je voue une admiration sans borne, reçoivent les félicitations, c'est bien le moins qu'on puisse faire, et la promesse d'une remise de médaille pour leur courage et leur abnégation. En la circonstance, la médaille me paraissait peu de chose, mais la promesse d'une médaille me semble encore bien  pire dans le registre de la médiocrité. Heureusement que le public admiratif les applaudit spontanément et sincèrement pour leur courage et leur comportement civique. A ce propos, la société entière pourrait s'inspirer de ces attitudes admirables.
     Et puis, Macron recevait aussi Michel Houellebecq pour le décorer de la Légion d'Honneur. En vertu de quoi, d'une prouesse littéraire qui aurait valeur d'exemple pour le rayonnement intellectuel de notre pays, ou d'une pensée humaniste hors du commun?
     La confrontation de ces deux informations me choquent dans la disproportion des mérites et si les pompiers de Paris n'ont pas attendu pour avoir la légion d'honneur, je trouve que la bravoure des hommes à Notre Dame de Paris et bien ailleurs mériterait cette légion d'honneur à titre individuel.
     Monsieur Macron, vous n'avez vraiment pas le sens de la mesure ni celui des vraies valeurs.

mardi 19 mars 2019

On attend les résultats...

A la suite des multiples débats sur ce que souhaitent les Français, beaucoup de questions récurrentes devraient émerger du travail de synthèse que doit effectuer le gouvernement. Parmi celles-ci, il en est une sur l'isolement rural en général, qui se traduit par la disparition des services publics et l'absence  d'une politique de transport, accentuant l'éloignement et par conséquent l'enclavement des zones rurales et, plus globalement, du département.
     Cette réflexion fait suite à un article paru dans le journal local qui, sans rendre encore la nouvelle officielle, nous prépare à la possible disparition de la ligne SNCF Montluçon-Bourges-Paris. On estime que la remise en état de cette ligne coûterait  chère. Sans doute rien à voir avec le gouffre financier pour les TGV, ces engins qui vous transportent à une vitesse incroyable, donnant presque au voyageur l'illusion d'une ubiquité magique, à la condition bien sûr, que cette magie ne soit pas contrariée par un incident, parfois très insignifiant mais qui, à cause de ces grandes vitesses, fragilise la sécurité. Finalement, le voyageur arrive plus vite quand ça marche mais peut aussi se retrouver arrêté en pleine campagne pour ne repartir que le lendemain matin!
      Bref, si cette ligne devait disparaître, cela confirmerait la surdité du gouvernement aux doléances des Français. Alors, oubliés les discours philosophiques, les grands principes, les raisons d'Etat, le bon sens, souvent a sens unique d'ailleurs, les grandes envolées oratoires, la démagogie, les échanges consensuels distillés par Macron comme un baume sur l'exaspération populaire. 
       Mais  est-ce que tout cela suffira? Il va falloir des réponses et surtout un changement de comportement dans l'attitude du gouvernement car cette fois, la situation est grave.
       Lorsque vous entendez que Mr.Macron interrompt son week-end de ski dans les Pyrénées et rentre à Paris suite aux saccages des Champs Elysées, pendant que d'autres battent le pavé pour obtenir une existence décente, avouez qu'il y a deux mondes qui n'ont vraiment pas les mêmes préoccupations et c'est aussi cette image-là qui devient exaspérante.

vendredi 15 mars 2019

Les incompréhensions du citoyen


Je n'arrive pas à comprendre qu'en dépit de l'unanimité constatée sur la désertification rurale, les pouvoirs publics s'obstinent à poursuivre cette politique ou tout au moins ne s'y opposent pas. On vide littéralement nos village de leur substance économique en pratiquant des concentrations absurdes qui ne se justifient pas et qui génèrent un mal vivre évident autant pour les ruraux que pour les citadins. Le 19ème siècle qui connaîtra beaucoup d'évolutions industrielles et économiques possédait cependant une homogénéité territoriale qu'on peut regretter aujourd'hui.
Aujourd'hui, cette dispersion des activités ,et donc par la force des choses, la création de ces déserts, provoquent les fermetures d'écoles, d'hôpitaux, de maternités, des suppressions de tribunaux, des services publics comme la Poste, le trésor public, tout cela au nom de la rentabilité! Comme si la vocation de ces activités publiques était de produire de la valeur ajoutée. Que ces activités-là soient déficitaires n'est pas quelque chose de souhaitable mais il faut savoir faire preuve parfois d'un certain fatalisme en se disant que nos impôts devraient précisément servir à équilibrer les budgets de la fonction publique pour un confort de proximité que nous n'avons plus. C'était le prix à payer, maintenant on continue de payer mais les services de proximité ont disparu!
Cette vision planétaire de nos Enarques me hérisse. Mon regard sur les principes économiques qui doivent régir notre Société est beaucoup plus simple, simpliste diront même certains  mais au moins il aurait le mérite d'un bon sens que nous avons complètement perdu et permettrait peut-être à chacun de vivre mieux en conformité avec ses aspirations. En effet, quoi  de plus sain et de plus naturel que de produire chez nous, selon nos besoins, d'exporter nos excédents et d'importer ce que nous ne sommes pas en mesure de produire? Je me souviens d'une époque lointaine ou des hommes politiques parlaient de vivre et travailler au pays. A cette époque-là, les problèmes de délocalisation ne se posaient pourtant pas en ces termes, mais il faut croire que déjà les hommes n'étaient pas prêts à rompre les liens avec leurs territoires, avec leurs relations, avec leurs familles pour adopter un avenir qui se profilait déjà à l'horizon.
       Mais les grands trusts, les grands patrons, ceux du CAC 40, n'ont eu cure de ces états d'âme. L'argent, leur Dieu suprême sera leur seule croyance, leur raison d'être au mépris des implications humaines qu'elle provoquera. La notion d'humanité n'existe plus parce qu' un compte en banque ne s'approvisionne pas avec de l'humanité.
          Alors on assiste à une espèce de fuite en avant pour gagner toujours plus, toujours plus vite sans même se demander la finalité de ce processus. De ce brassage d'argent émerge la puissance des nantis. En continuant à ce rythme, on pourrait même imaginer une faillite de leur condition puisqu'ils auront tari les sources avec lesquelles ils alimentent leurs profits.
             L'histoire me séduirait assez, cette histoire du serpent qui finit par se mordre la queue.. Je terminerais cette réflexion  avec ce proverbe Amérindien
qui démontre toute la stupidité du monde:

Quand le dernier arbre aura été abattu,
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été pêché,
Alors on saura que l'argent ne se mange pas.

Ce proverbe magnifique de vérité résume bien la bêtise de l'homme, sa prétention, son manque d'humilité et il lui rappelle que son  compte en banque, aussi gros soit-il, ne l'empêchera pas de crever..