Après les bonnets rouges, on assiste à la procession des bonnets d'ânes. Depuis l'expulsion de Léonarda qui eut lieu avant les vacances de Toussaint, les lycéens descendent dans la rue pour dire, eux aussi, leur révolte sur les méthodes utilisées par les services de police. Or c'est une évidence que personne ne peut contester mais de là à vouloir nous faire croire à une conviction forte, les lycéens repasseront. On aurait plutôt tendance à penser que l'opportunité de quelques jours de vacances avant l'heure serait la bienvenue.
Mais voilà, les convictions, les grands principes au nom desquels nous exprimons notre réprobation outrée se mettent en vacances aussi pendant quinze jours pour réapparaître à la rentrée ! Messieurs les lycéens, votre crédibilité va en prendre un coup.
mercredi 6 novembre 2013
les bonnets rouges
Voilà que la Bretagne fait une crise de régionalisme. Voilà que souffle le vent de la révolte au pays breton, comme si la crise économique que connaissent toutes les autres régions de France, atteignait seulement maintenant la Bretagne.
Alors les réactions sont violentes, comme à chaque fois qu'elles sont désespérées, on brûle, on casse, on matraque. La légitimité d'une action revendicative peut se concevoir, mais faut-il encore savoir exactement sur quel sujet. Or, là, le mélanges des genres rend la situation bien confuse au point de créer cette coalition hétéroclite et antinomique où des ouvriers, à la veille du chômage, défilent auprès des patrons qui les licencient, des transporteurs et des agriculteurs de la FNSEA ! Leur point commun ? Mettre Hollande dehors comme si ce gouvernement était responsable de cette situation économique !
Moi, je suis Berrichon, j'adore la Bretagne et globalement, j'aime aussi ce peuple de la fête et de la tradition. Je les invite volontiers à venir en Berry où l'inexistence des structures routières ou ferroviaires sont autant de raisons de manifester notre rancœur et de se lamenter sur une économie telle que nos taux de chômage battent des records.
Je crois sincèrement que vous ne mesurez pas la détresse de ces régions sinistrées depuis longtemps et je peux vous assurer qu'à nos yeux, votre condition est encore enviable.
Alors ne cassez plus, ne brûlez plus, car chacun de nous paiera votre colère et nous n'en avons plus vraiment les moyens.
Alors les réactions sont violentes, comme à chaque fois qu'elles sont désespérées, on brûle, on casse, on matraque. La légitimité d'une action revendicative peut se concevoir, mais faut-il encore savoir exactement sur quel sujet. Or, là, le mélanges des genres rend la situation bien confuse au point de créer cette coalition hétéroclite et antinomique où des ouvriers, à la veille du chômage, défilent auprès des patrons qui les licencient, des transporteurs et des agriculteurs de la FNSEA ! Leur point commun ? Mettre Hollande dehors comme si ce gouvernement était responsable de cette situation économique !
Moi, je suis Berrichon, j'adore la Bretagne et globalement, j'aime aussi ce peuple de la fête et de la tradition. Je les invite volontiers à venir en Berry où l'inexistence des structures routières ou ferroviaires sont autant de raisons de manifester notre rancœur et de se lamenter sur une économie telle que nos taux de chômage battent des records.
Je crois sincèrement que vous ne mesurez pas la détresse de ces régions sinistrées depuis longtemps et je peux vous assurer qu'à nos yeux, votre condition est encore enviable.
Alors ne cassez plus, ne brûlez plus, car chacun de nous paiera votre colère et nous n'en avons plus vraiment les moyens.
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