Invité ce matin 29 mai 2018 par Léa Salamé et Nicolas Demorand, le député européen Yannick Jadot exprimait toute sa déception et toute son inquiétude sur le comportement de l'assemblée nationale au sujet du glyphosate et de la catastrophe que ce produit engendre sur la santé, sur les insectes, sur notre environnement, bref sur la biodiversité.Il faut croire que les lobbys comme Monsanto, la malbouffe, la grande distribution ou la FNSEA, ont plus d'importance aux yeux de sa majesté Macron, que les problèmes de santé publique.
Alors que l'utilisation des pesticides est unanimement reconnue comme une activité cancérigène, alors qu'on sait aujourd'hui que 80% des insectes ont déjà disparu de notre planète en seulement 30 ans, alors qu'on recense quotidiennement des cancers affectant les agriculteurs et notamment ceux utilisateurs de ces produits, alors que les abeilles meurent à une telle cadence que bientôt la pollinisation ne sera plus assurée, le ministre de l'agriculture qui tient à son poste, considère ces craintes comme non fondées avec une inconséquence mais aussi une ignorance inimaginables! Et tout cela avec la bénédiction de la FNSEA qu'il ne faut surtout pas contrarier et qui se préoccupe davantage du productivisme et de ses profits au mépris de la santé des consommateurs. Il serait quand même grand temps d'arrêter l'hypocrisie et de dire à ces distributeurs de mort que les consommateurs ont vraiment marre, non seulement de se faire empoisonner mais de vivre dans un environnement dévasté. Et qu'on ne vienne pas nous dire qu'il faut bien nourrir le monde en manière d'excuse surtout quand on sait qu'une moitié crève de faim! Nourrir le monde certes, mais pas le tuer!!
Dans ce monde-là comme dans bien d'autres, il y a les bons et les mauvais et comme toujours les plus mauvais sont souvent les plus forts. Les inégalités existent aussi dans cette catégorie socioprofessionnelle. Les agri-cultueurs perçoivent des aides publiques pour neuf milliard chaque année, alors qu'ils arrêtent de gémir. Parce que les paysans honnêtes, ceux qui ne disent jamais rien, ceux qui aiment leur travail et qui essaient de le faire bien avec le souci d'en vivre et de produire de la qualité,, ceux-là ne touchent que des miettes. Eux souffrent réellement et désespèrent devant l'injustice qui leur est faite et l'indifférence qu'on leur témoigne. Surtout, ne faites pas l'amalgame et ne confondez pas ces petits paysans avec les gros agricul-tueurs beaucerons qui s'apparentent bien davantage à des industriels qu'à des travailleurs de la terre. Ceux-là ne se posent pas de question sur les méfaits des pesticides, sans scrupule, ils visent le profit, indifférents à l'éthique de leur activité. A ce propos d'ailleurs, je les appelle des agricul'tueurs plutôt que des agriculteurs, d'où l'intitulé de mon propos. Je pense que l'ajout d'une voyelle rétablit une triste réalité...
En écoutant Léa Salamé et Nicolas Demorand interviewé Yannick Jadot, je fulminais devant la médiocrité affligeante et hélas, habituelle, de ces personnages qui se targuent d'être journalistes. Comme d'habitude, ils posent les questions sans attendre les réponses, toujours à la recherche d'une possible polémique et toujours préoccupés par le temps qui passe. Sur ce sujet précis, on avait l'impression qu'eux-mêmes, non pas en qualité de journalistes mais simplement en tant qu'individus, devant un sujet aussi grave, ne se sentaient pas concernés. Comme généralement avec les invités peu favorables au gouvernement, ils restèrent très dubitatifs sur les propos alarmistes de Yannick Jadot, alors qu'ils exprimèrent bien des complaisances et des tolérances à l'égard de la politique actuelle. Si Macron met en place des réformes qui l'arrangent, il néglige bien volontiers celles, cependant urgentes, sur l'écologie et notre cadre de vie avec la bénédiction des médias.
Oui, décidément, il y a des matins comme cela où le monde vous semble tellement stupide, tellement indifférent, qu'on ne souhaite qu'une chose, éteindre la radio.
Alors que l'utilisation des pesticides est unanimement reconnue comme une activité cancérigène, alors qu'on sait aujourd'hui que 80% des insectes ont déjà disparu de notre planète en seulement 30 ans, alors qu'on recense quotidiennement des cancers affectant les agriculteurs et notamment ceux utilisateurs de ces produits, alors que les abeilles meurent à une telle cadence que bientôt la pollinisation ne sera plus assurée, le ministre de l'agriculture qui tient à son poste, considère ces craintes comme non fondées avec une inconséquence mais aussi une ignorance inimaginables! Et tout cela avec la bénédiction de la FNSEA qu'il ne faut surtout pas contrarier et qui se préoccupe davantage du productivisme et de ses profits au mépris de la santé des consommateurs. Il serait quand même grand temps d'arrêter l'hypocrisie et de dire à ces distributeurs de mort que les consommateurs ont vraiment marre, non seulement de se faire empoisonner mais de vivre dans un environnement dévasté. Et qu'on ne vienne pas nous dire qu'il faut bien nourrir le monde en manière d'excuse surtout quand on sait qu'une moitié crève de faim! Nourrir le monde certes, mais pas le tuer!!
Dans ce monde-là comme dans bien d'autres, il y a les bons et les mauvais et comme toujours les plus mauvais sont souvent les plus forts. Les inégalités existent aussi dans cette catégorie socioprofessionnelle. Les agri-cultueurs perçoivent des aides publiques pour neuf milliard chaque année, alors qu'ils arrêtent de gémir. Parce que les paysans honnêtes, ceux qui ne disent jamais rien, ceux qui aiment leur travail et qui essaient de le faire bien avec le souci d'en vivre et de produire de la qualité,, ceux-là ne touchent que des miettes. Eux souffrent réellement et désespèrent devant l'injustice qui leur est faite et l'indifférence qu'on leur témoigne. Surtout, ne faites pas l'amalgame et ne confondez pas ces petits paysans avec les gros agricul-tueurs beaucerons qui s'apparentent bien davantage à des industriels qu'à des travailleurs de la terre. Ceux-là ne se posent pas de question sur les méfaits des pesticides, sans scrupule, ils visent le profit, indifférents à l'éthique de leur activité. A ce propos d'ailleurs, je les appelle des agricul'tueurs plutôt que des agriculteurs, d'où l'intitulé de mon propos. Je pense que l'ajout d'une voyelle rétablit une triste réalité...
En écoutant Léa Salamé et Nicolas Demorand interviewé Yannick Jadot, je fulminais devant la médiocrité affligeante et hélas, habituelle, de ces personnages qui se targuent d'être journalistes. Comme d'habitude, ils posent les questions sans attendre les réponses, toujours à la recherche d'une possible polémique et toujours préoccupés par le temps qui passe. Sur ce sujet précis, on avait l'impression qu'eux-mêmes, non pas en qualité de journalistes mais simplement en tant qu'individus, devant un sujet aussi grave, ne se sentaient pas concernés. Comme généralement avec les invités peu favorables au gouvernement, ils restèrent très dubitatifs sur les propos alarmistes de Yannick Jadot, alors qu'ils exprimèrent bien des complaisances et des tolérances à l'égard de la politique actuelle. Si Macron met en place des réformes qui l'arrangent, il néglige bien volontiers celles, cependant urgentes, sur l'écologie et notre cadre de vie avec la bénédiction des médias.
Oui, décidément, il y a des matins comme cela où le monde vous semble tellement stupide, tellement indifférent, qu'on ne souhaite qu'une chose, éteindre la radio.
1 commentaire:
Oui, décidément, il y a des matins comme cela où le monde vous semble tellement stupide, tellement indifférent, qu'on ne souhaite qu'une chose, éteindre la radio et je rajouterais la Télévision qui nous manipule.
A pluche.
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