Voilà des semaines que les médias nous abreuvent de nouvelles alarmantes sur la crise financière et sur le spectre de la récession, pour reprendre leurs termes. Pour la circonstance,on fait venir à l'antenne d'éminents spécialistes en la matière qui digressent beaucoup sur l'Europe, sur les Etats-Unis et sur notre incapacité à mettre fin à cette angoisse.
Mais quelle est donc cette virtualité à laquelle je m'efforce pourtant de comprendre quelque chose ?
Il s'agit sans doute d'un jeu malsain auquel je ne suis peut-être pas le seul à n'y rien comprendre?
Il se trouve en effet que mes raisonnements à ce sujet sont beaucoup moins sophistiqués, je dirais même très simplistes. Déjà, la question qui me vient immédiatement à l'esprit lorsqu'on me parle de cette crise, est de savoir par qui et par quoi elle est provoquée. La démarche me semble en effet logique car si on connaît la réponse à cette question alors on connaît du même coup la cause de la crise et le moyen de l'éradiquer?
Pour sans doute frapper les esprits davantage, on nous annonce des déficits abyssaux qui se chiffreraient en centaine de milliards au point que 25 vies ne suffiraient pas, pour la majorité des Français, à imaginer l'ampleur du désastre!! Alors dans quel but cette saturation d'informations qui, finalement, n'en sont plus vraiment puisque cette énormité n'est même plus palpable, si j'ose dire.
Et puis, je me pose une seconde question: " Que va changer cette crise pour les 8millions de Français
qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté, que va changer cette crise pour les chômeurs qui, eux, la connaissent déjà depuis longtemps en se demandant si demain ils pourront manger, si demain ils devront encore coucher sur le trottoir allongés sur un carton". La voilà la réalité de la crise dont on s'émeut guère et dont les médias pourraient parler plutôt que de nous diffuser l'état du CAC 40.
Je sais bien que les spécialistes argueront que les mécanismes financiers sont bien plus compliqués que cette caricature et que des imbrications multiples pèsent sur l'économie nationale et même locale.
Soit, mais ces circonvolutions oratoires, comme ma caricature, aboutissent au même constat.
Ce n'est pas la richesse du monde qui change, c'est sa répartition qui est en cause.
samedi 24 septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
Une seule valeur: LE FRIC !!
La journée se passe rarement sans qu'un coup de téléphone vienne interrompre votre occupation du moment. Il s'agit généralement de publicité pour du vin ou d'une prétendue démarche pour améliorer votre existence, notamment en matière d'énergie. Afin d'aguicher le client on vous annonce d'emblée le cadeau exceptionnel ou l'économie à laquelle vous n'aviez jamais pensé et qu'un spécialiste de passage dans votre commune va vous démontrer magistralement. Tout récemment et à l'instant même où j'écris ce blog, j'ai eu au téléphone " EDF ciel bleu" ou quelque chose de ce genre qui, plein de sollicitude, mais suffisamment péremptoire, m'annonçait le passage d'un de ses spécialistes. Cette démarche était ciblée sur les gens de moins de 70 ans, au-delà, j'imagine que les intérêts commerciaux sont considérés comme inexistants....! Faisant savoir à mon interlocuteur que je ne rentrais pas dans le cadre de sa prospection, sa sollicitude du début disparut radicalement pour laisser place à une goujaterie sans nom et j'entendis le bruit caractéristique du téléphone qu'on raccroche sèchement sans le préalable le plus élémentaire qui consisterait à dire "au revoir" !Voilà donc les procédés commerciaux actuels et ce serait à peine caricaturer que de synthétiser cette démarche de la manière suivante:- Avez-vous du fric ?-Oui?- Alors vous m'intéressez- Non?- Alors je raccroche !
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