Bien que le sujet ne m'intéresse guère, je me demandais de Fillon ou de Copé, lequel allait gagner ces élections pour un poste de secrétaire général à l'UMP.
Or, ce matin, France-inter, dans l'impossibilité de donner le résultat concernant ces élections, parlait de pagaille invraisemblable, de revendications infondées, bref, d'une situation pitoyable. Organisation déplorable, malversation électorale, déclarations hâtives, tout était dit sur ceux qui, depuis six mois, ne cessent de fustiger le PS pour ce qu'ils prétendent être de l'immobilisme !
Objectivement, après un tel spectacle, est-ce que ces gens-là sont capables de donner des conseils aux dirigeants actuels ? Un peu d'humilité messieurs, n'ajoutez pas au ridicule et gardez vos leçons et vos conseils. Vos cinq années de gouvernance nous avaient déjà montré vos limites, mais aujourd'hui, nous avons la confirmation de votre incapacité.
J'imagine le côté embarrassé lorsque les journalistes demanderont leurs impressions sur cette situation à des Xavier Bertrand, à des Raffarin qui attendent bien évidemment un résultat pour savoir à qui ils vont cirer les pompes, car l'opportunisme existe plus volontiers que la conviction politique ! D'ailleurs Morano, ce matin à France-inter, s'accrochait désespérément aux branches en affirmant qu'au sein de l'UMP, on était tous de la même famille et que les positions conflictuelles n'étaient finalement qu'une expression banale de la démocratie !!
Je ne suis pas sûr que la formulation soit exacte au mot près, mais elle exprime tout à fait la pensée dont la neutralité autorise en ce qui la concerne encore des espoirs pour sa carrière politique.
Désormais, l'UMP pourra faire et dire ce qu'elle voudra, je pense qu'elle n'a plus de crédibilité et que la confiance des militants doit même vaciller dangereusement
avec ou sans Morano.
lundi 19 novembre 2012
mardi 13 novembre 2012
STOP !
Arrêtez de courir après l'audimat,arrêtez de courir après le sensationnel en bégayant tout au long de la journée l'information puisée dans les agences de presse sans travail d'investigation, sans travail de terrain !
Le journalisme est une belle profession lorsqu'elle ne se limite pas à manipuler l'opinion.
Aujourd'hui, force est de constater que la recherche de l'information s'oriente davantage dans "l'aguichant" que dans le raisonnable. Il suffit d'entendre actuellement dans ce climat de crise, les experts et les politologues de tous poils nous donner leurs avis de manière très péremptoire sur les méthodes pour faire face à cette crise, le gouvernement, selon eux, étant incapable d'y remédier ! Or, dans ce contexte, les intervieweurs, toujours à l'affût de la petite phrase, source de conflit, s'empressent d'enfoncer le clou, provoquant et admettant tacitement que les critiques sont effectivement fondées, que depuis six mois, le gouvernement ne fait rien. Je trouve que vous avez la mémoire bien courte. Qu'a donc fait le précédent gouvernement au bout de six mois, sinon des annonces dont on attend les effets encore aujourd'hui!?
Mais, pour vous journalistes, l'annonce était sans doute plus importante que la question de fond qu'elle était sensée régler. Tout ceci ne vous intéresse guère, c'est si vrai que lorsque vous posez une question, vous n'attendez même pas la réponse de celle posée précédemment.
Cet objectif obsessionnel de l'audimat vous aura fait perdre votre crédibilité et finira à terme par réduire à néant ce que précisément vous recherchez.
Et pourtant, il y a de très bons journalistes, je pense notamment à Mémona Hintermann.
Le journalisme est une belle profession lorsqu'elle ne se limite pas à manipuler l'opinion.
Aujourd'hui, force est de constater que la recherche de l'information s'oriente davantage dans "l'aguichant" que dans le raisonnable. Il suffit d'entendre actuellement dans ce climat de crise, les experts et les politologues de tous poils nous donner leurs avis de manière très péremptoire sur les méthodes pour faire face à cette crise, le gouvernement, selon eux, étant incapable d'y remédier ! Or, dans ce contexte, les intervieweurs, toujours à l'affût de la petite phrase, source de conflit, s'empressent d'enfoncer le clou, provoquant et admettant tacitement que les critiques sont effectivement fondées, que depuis six mois, le gouvernement ne fait rien. Je trouve que vous avez la mémoire bien courte. Qu'a donc fait le précédent gouvernement au bout de six mois, sinon des annonces dont on attend les effets encore aujourd'hui!?
Mais, pour vous journalistes, l'annonce était sans doute plus importante que la question de fond qu'elle était sensée régler. Tout ceci ne vous intéresse guère, c'est si vrai que lorsque vous posez une question, vous n'attendez même pas la réponse de celle posée précédemment.
Cet objectif obsessionnel de l'audimat vous aura fait perdre votre crédibilité et finira à terme par réduire à néant ce que précisément vous recherchez.
Et pourtant, il y a de très bons journalistes, je pense notamment à Mémona Hintermann.
dimanche 11 novembre 2012
Un monde qui les sépare dans l'art et la manière
Quel beau match de rugby ce 10 novembre 2012 contre l'Australie! La victoire de la France est évidemment la cerise sur le gâteau, mais la qualité du jeu, le comportement des joueurs, leur courage, leur adresse, leur sang froid, leur sens du jeu, feraient presque oublier le score. Et puis, en dehors du talent, on demeure admiratif devant l'humilité des joueurs, devant leur modestie. Après un essai marqué, des congratulations très brèves et la manifestation presque timide de leur joie nous démontrent à quel point nous sommes loin de l'ostentation footballistique où l'auteur d'un but se prosterne littéralement, implorant l'adoration du stade! L'admission d'un contrôle vidéo dans des cas litigieux, dénote aussi une honnêteté vis à vis du public, vis à vis des joueurs et de l'arbitre. Contrairement au football et à la position de Platini sur le sujet, on admet que l'erreur est humaine et que l'usage des techniques modernes contribue à rendre une justice indiscutable.
Enfin, le rugby ne draine pas le même public qu'au football , si bien qu'aller assister à un match de rugby devient un réel plaisir qu'on peut partager sereinement en famille. On est en effet très loin du hooliganisme et de ce que devrait être une épreuve sportive dans le monde du football.
Enfin, le rugby ne draine pas le même public qu'au football , si bien qu'aller assister à un match de rugby devient un réel plaisir qu'on peut partager sereinement en famille. On est en effet très loin du hooliganisme et de ce que devrait être une épreuve sportive dans le monde du football.
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