Bien que le sujet ne m'intéresse guère, je me demandais de Fillon ou de Copé, lequel allait gagner ces élections pour un poste de secrétaire général à l'UMP.
Or, ce matin, France-inter, dans l'impossibilité de donner le résultat concernant ces élections, parlait de pagaille invraisemblable, de revendications infondées, bref, d'une situation pitoyable. Organisation déplorable, malversation électorale, déclarations hâtives, tout était dit sur ceux qui, depuis six mois, ne cessent de fustiger le PS pour ce qu'ils prétendent être de l'immobilisme !
Objectivement, après un tel spectacle, est-ce que ces gens-là sont capables de donner des conseils aux dirigeants actuels ? Un peu d'humilité messieurs, n'ajoutez pas au ridicule et gardez vos leçons et vos conseils. Vos cinq années de gouvernance nous avaient déjà montré vos limites, mais aujourd'hui, nous avons la confirmation de votre incapacité.
J'imagine le côté embarrassé lorsque les journalistes demanderont leurs impressions sur cette situation à des Xavier Bertrand, à des Raffarin qui attendent bien évidemment un résultat pour savoir à qui ils vont cirer les pompes, car l'opportunisme existe plus volontiers que la conviction politique ! D'ailleurs Morano, ce matin à France-inter, s'accrochait désespérément aux branches en affirmant qu'au sein de l'UMP, on était tous de la même famille et que les positions conflictuelles n'étaient finalement qu'une expression banale de la démocratie !!
Je ne suis pas sûr que la formulation soit exacte au mot près, mais elle exprime tout à fait la pensée dont la neutralité autorise en ce qui la concerne encore des espoirs pour sa carrière politique.
Désormais, l'UMP pourra faire et dire ce qu'elle voudra, je pense qu'elle n'a plus de crédibilité et que la confiance des militants doit même vaciller dangereusement
avec ou sans Morano.
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