samedi 20 septembre 2014

Quel dommage...

Quel dommage que le Président de la République ait révélé seulement pendant cette conférence de presse, la situation déplorable dans laquelle ses prédécesseurs ont laissé la France, ceux qui,cependant aujourd'hui s'étonnent qu'on ne trouve pas de solution après deux ans de pouvoir alors que pendant dix ans ils n'ont rien fait. Ceci aurait peut-être permis d'expliquer la situation actuelle et les atermoiements qui provoquent autant de doutes dans l'électorat de gauche car la crise ne justifie pas tout.
       Une conférence de presse que pour ma part, j'ai trouvé remarquable de clarté, sans fanfaronnade et sans complaisance. Des réponses honnêtes à une presse souvent futile et obsédée par la petite phrase qui permettra de faire un scoop en lui donnant une interprétation digne de cette presse décidément de plus en plus minable. Une de ses représentantes, réalisant sans doute tout le mal que pouvait faire sa corporation, posa la question suivante au président à peu près dans ses termes:
"Monsieur le Président, ne pensez-vous pas que la presse et les médias d'une manière générale sont en partie la cause de votre impopularité?"
Le Président sembla un peu étonné et demanda à la journaliste si la question s'adressait à lui ou à ses confrères, que lui, en dépit des articles parfois peu flatteurs, il n'était jamais intervenu pour supprimer un papier et n'avait jamais exercé de pression auprès des médias, considérant que la liberté de la presse est sacrée en démocratie.
     Cette autre journaliste qui déplorait pour l'image du Président à l'égard des Français, qu'il soit resté sous une pluie battante lors de sa visite à l'île de Sein. Là aussi, l'étonnement du Président est manifeste. Il répondra à cette journaliste qu'il venait rendre hommage à d'anciens combattants, eux aussi sous la pluie et que se mettre à l'abri alors qu'eux se trempaient, aurait été du plus mauvais goût.
     Vous remarquerez l'importance de telles questions dans la vie politique française !!
      Moi aussi je suis déçu, bien évidemment, par une gauche qui voulait tordre le cou aux financiers,
qui voulait baisser la courbe du chômage, qui voulait rétablir une justice sociale, qui voulait redonner aux Français une dignité, bref, qui nous promettait une vie meilleure avec enfin la possibilité d'avoir des perspectives d'avenir. Hélas, pour le moment tout cela n'est encore qu'intention. Je ne doute pas de la volonté et de l'honnêteté du Président, même si son gouvernement et en premier lieu son premier ministre n'ont pas vraiment la fibre de gauche.

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