vendredi 13 octobre 2017

Nourrir ou détruire ?

Une fois de plus on met en cause les nuisances agricoles avec les produits phytosanitaires utilisés en abondance sans la moindre réflexion, sans le moindre scrupule, la motivation restant celle du fric, toujours du fric. Une abondance telle, que la terre est saturée et qu'on peut se demander quels sont les effets bénéfiques  de cette surproduction pour l'humanité.
         Ce matin, un agriculteur s'étonnait sur France-Inter de cette soudaine fixation faite sur le glyphosate alors qu'il existe, selon lui, bien d'autres réjouissances du genre, encore plus dangereuses mais dont on ne parle pas et dont personnellement il ne se soucie pas d'être détenteur. Sans doute, mais il faut bien commencer par un bout si on veut mettre un terme à cette prolifération de cancers qu'on recense, hélas, de plus en plus fréquemment dans nos campagnes, là où  ces produits sont diffusés amplement. Beaucoup de gens sont aujourd'hui convaincus qu'il y a bien une relation de cause à effet. Cependant, ce même agriculteur qui affirmait posséder cette panoplie de produits, nous assurait que leur utilisation n'avait jamais posé de problème pour lui, à condition bien sûr de se munit d'un masque et de l'équipement adéquats lors de la pulvérisation... Tant pis pour les voisins soumis à ces diffusions, tant pis pour les consommateurs qui, infailliblement retrouve le glyphosate dans leur alimentation. Il vous suffira de vous mettre en apnée pendant les traitements!!
             Si cette manière de considérer la situation est d'une extrême bêtise, elle est cependant révélatrice d'un égoïsme sans nom. Mais comme dise les agriculteurs en général pour argumenter leur incivisme environnemental: " Il faut bien qu'on nourrisse les hommes". Mais n'essayez pas d'attendrir l'opinion en vous attribuant des vertus que vous n'avez pas. Certes, si la noblesse de votre rôle est de nourrir les hommes, elle n'est pas de les faire mourir.
                    Personnellement, j'avais beaucoup d'admiration, voire même d'affection pour ce monde paysan qui me fascinait par l'intelligence de son travail, par son respect de la nature, par sa sagesse, par sa contribution à l'entretien des paysages. Depuis, le lucre a tout détruit.
     

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