samedi 8 mars 2008

Lorsque la consigne etc...

Lorsque la consigne est infâme, la désobéissance est un devoir. C'était au temps de la commune de Paris et à cette époque-là, les hommes avaient, non seulement le sens de la formule, mais aussi le courage d'accomplir les actes.
Aujourd'hui en 2008, soixante dix maires de la Nièvre refusent d'organiser les élections municipales et cantonales pour s'opposer à la suppression d'une maternité à Clamecy. Voilà un acte citoyen courageux auquel je souscris totalement. Quelle que soit l'obédience politique à laquelle ils appartiennent, je voudrais exprimer à ces maires toute mon admiration. Le préfet s'est fendu d'une déclaration en agitant, comme toujours lorsqu'on manque d'argument, la menace des mesures répressives à l'encontre de ces élus du peuple souverain, faut-il le rappeler.
Que cette désobéissance publique serve d'exemple à d'autres luttes devant un pouvoir de plus en plus autoritaire .

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Après la désobéissance civique des maires contre la politique de l'état, peut-être faudrait-il songer à organiser celle des citoyens contre l'action de certains maires ? Les moyens de pression sont toutefois moins nombreux...

Anonyme a dit…

Effectivement, la révolte est parfois nécéssaire mais peut aussi être lourde de conséquences