La rumeur est un phénomène terrible susceptible d'anéantir les meilleures réputations. Or, il semblerait qu'actuellement les médias soient davantage des diffuseurs de rumeurs que des diffuseurs d'informations. Il suffit par exemple de l'interview d'un homme politique, quel qu'il soit, dans laquelle on glisse quelques questions pernicieuses, histoire de déstabiliser l'interviewé en difficulté, au point de lui faire commettre un lapsus ou d'obtenir une réponse dont l'ambiguïté de l'interprétation peut facilement dégénérer en polémique, et voilà une rumeur fondée sur rien mais répandue aussitôt sur les ondes.
On mesure ainsi tout le pouvoir d'influence des médias sur les auditeurs qui s'imaginent à tort que celui qui tient le micro détient aussi la vérité et par conséquent, a toujours raison. Pourtant, ce n'est bien souvent, ni l'intelligence du journaliste, ni sa réflexion raisonnée, ni son impartialité qui le font parler, mais tout simplement l'écoute d'une oreillette ou la lecture d'un prompteur formaté comme il convient pour satisfaire, choquer ou scandaliser l'auditeur selon les besoins de l'audimat.
Ma démarche n'est pas de faire du mauvais esprit auprès des journalistes, mais franchement, la vacuité des propos qu'on leur impose, devrait les interpeller et susciter une remise en cause de leur profession de journaliste.
1 commentaire:
La rumeur c'est un peu comme les hémorroïdes, on voudrait bien s'en débarrasser mais elles reviennent toujours quand on s'y attend pas.
Pour les journalistes, ils ont perdu beaucoup de mon estime, il y a un gros travail de "tri" à faire dans la qualité de l'information.
Cordialement.
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