vendredi 12 avril 2013

Le fric, le véritable pouvoir...

Suite à l'affaire Cahuzac, un projet de loi sur la moralisation de la vie politique, est en cours d'élaboration et devrait être présenté le 24 avril prochain en conseil des ministres; Cette loi obligera les élus à publier leur patrimoine. Réclamée par tous il y a peu, elle commence déjà à provoquer quelques réticences et notamment chez Copé qui déclarait qu'il ne s'acquitterait de cette formalité que contraint et forcé par la loi, considérant celle-ci comme une vaste hypocrisie.
     J.F Copé, le Mr. Loyal de l'UMP, qui criait haut et fort le scandale Cahuzac, qui prônait la transparence, souhaiterait soudain, semble-t-il, une notion de celle-ci un peu plus opaque! Si le gouvernement ne faisait pas cette loi,, J.F Copé, crierait aussi fort pour dénoncer cette carence. Heureusement, les propos de Copé, depuis les primaires à l'UMP, se perdent dans une indifférence quasiment générale, sauf peut-être pour quelques médias complaisants qui lui prêtent encore une attention.
     Pour ma part, je considère l'initiative courageuse, même s'il ne s'agit que d'un début, F. Hollande est bien le seul président qui ose  s'attaquer à la finance d'une manière générale. Mais il faudra aller beaucoup plus loin encore pour que le vrai pouvoir revienne aux élus du peuple plutôt qu'à la finance comme c'est le cas depuis longtemps.

1 commentaire:

gaston a dit…

Plus largement, les avoirs non déclarés des résidents fiscaux français atteindraient selon les estimations 274 à 600 milliards d’euros. Cette fraude est pratiquée par des particuliers fortunés qui s’expatrient mais aussi de grands groupes multinationaux qui ont des entités dans les paradis fiscaux, comme les entreprises du CAC 40, ou des banques comme BNP Paribas ou la Société générale. Ces groupes transfèrent leurs profits dans les paradis fiscaux où la fiscalité est faible ou nulle et font apparaître des pertes en France.
Pour combattre ces pratiques, il faudrait une tout autre politique qui augmenterait les emplois des agents en particulier aux finances publiques, supprimerait le secret bancaire, permettrait l’ouverture des comptes et développerait de véritables outils législatifs avec de véritables sanctions… Bref, une politique qui s’attaquerait à la propriété privée, à la puissance des plus riches.