Parler de l'état des routes dans ma région à l'heure des terribles attentats qui viennent d'avoir lieu à Paris, peut paraître bien mesquin, bien superflu. Depuis ces attentats, j'ai entendu tant de choses, tant de peine, tant de compassion, tant de douleur, tant de stupeur et d'incompréhension, j'ai vu tant d'horreur, tant de barbarie que j'avoue ne plus comprendre. J'essaie pourtant de trouver des raisons qui pourraient pousser les hommes à une telle cruauté, à un tel aveuglement, mais je n'y parviens pas. Alors, dans cet irrationnel, mon silence étouffe ma peine.
Pierre Delval
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