jeudi 6 septembre 2018

optimisme

Fort heureusement, il existe quand même des moments réconfortants dans la vie! ainsi, la semaine dernière avait lieu dans le cadre du festival du mot, une exposition sur mai 68. Hilarant souvent mais aussi affligeant. Les auteurs de ces dessins ont non seulement un réel talent mais encore un humour plein de pertinence. Il suffit parfois d'un coup de crayon pour tout exprimer. La parole ou l'écriture sont superflues. Donc hilarant dans ce sens, mais affligeant lorsqu'on s'aperçoit que rien, strictement rien n'a changé. En 50 ans, notre société n'a pas évolué d'un iota. A tel point que parfois on peut s'interroger sur la date du propos: était-ce dans le contexte de mai 68 ou dans celui de mai 2018? Nos gouvernements successifs en ont-ils raconté, ont-ils gesticulé pour nous dire à chaque fois avec des trémolos dans la voix que tout serait désormais mieux! Lorsqu'on reprend vos discours et qu'on constate les résultats, on peut franchement se dire que vous avez perdu le sens de la raison!! Faut-il s'étonner quand on constate aux élections nationales, une participation en chute libre? Vous savez monsieur Macron, il n'y a pas de quoi pavoiser et votre élection sur une participation aussi faible n'atteste en rien de l'adhésion du peuple à vos vues politiques, à vos réformes, à vos manières de considérer les citoyens. Qu'il faille des réformes, sans doute mais pas n'importe lesquelles et pas n'importe comment. Vous savez sans doute beaucoup de choses à côté du minable petit citoyen que je suis, mais sachez pourtant que les Français n'aiment pas l'autoritarisme ni les comportements qui s'apparentent à des formes de pouvoir totalitaire. C'est d'ailleurs pour cela que notre pays et son peuple sont enviés par bien des étrangers, alors, Monsieur Macron, n'abîmez pas notre pays.









2 commentaires:

gaston a dit…

J'ai l'impression qu'il manque les deux images, en tous les cas j'ai deux rectangles vide, un peu comme les poches des gaulois réfractaires :)
A pluche.

Sirius a dit…

Je découvre votre blog à l'instant; j'aurais pu écrire certains de vos articles, ou au moins certaines de vos phrases vitriolées. Votre fixation sur les agents de l'ex-DDE me rassure; je ne suis donc pas le seul! Par contre, je nuancerai mon avis, moins impitoyable que le vôtre, en leur trouvant des circonstances atténuantes. En effet, si nos "petits hommes jaunes" s'accrochent à leurs façons de travailler, c'est parce qu'on les a dressés ainsi depuis des générations. Le sens de l'implication et de la réflexion est banni chez eux; on leur dit de faire ça, et ils font ça sans se poser de questions, un point c'est tout. Le mal vient d'en haut!