Révoltant !

Gaza envahie par l'armée israélienne, Gaza sous les bombes........
Israël appelle cela de la légitime défense....
Et nous, l'Europe qui nous trouvons aux portes de ces tueries,
comment appelons-nous cette invasion? Nous qui n'entendons pas les cris
de ces femmes, de ces enfants que l'armée israélienne écrase vaillamment
sous les bombes ? Nous qui laissons bombarder jusqu'aux écoles où la
perversité israélienne va jusqu'à prétendre qu'on amène des corps sur les lieux
pour fabriquer les preuves d'un massacre qui, selon eux, ne serait qu'un
funeste décor agencé par le Hamas? Que disons-nous, que faisons-nous?
Rien, strictement rien ! Hollande a bien sommé Israël d'arrêter les combats, Netanyahou
en tremble encore !
Après cela, comment voulez-vous que l'Europe puisse encore être crédible
puisque à l'évidence elle n'a pas les moyens de faire respecter ses menaces.
Manifestement, Israël a l'intention d'éradiquer purement et simplement la Palestine.
Elle va même jusqu'à détruire les symboles religieux. Tout doit disparaître....
 Les palestiniens vont se retrouver dans un état de dénuement total, il ne leur
restera plus que la haine bien compréhensible à l'égard de ceux qui ont rayé du monde
leurs vies, leurs familles, leurs espoirs. Dans ces conditions on ne peut guère s'étonner
des conflits ponctuels qui se produisent dans cette région du monde. A ces massacres il y a
eu des précédents, le fond du problème restant sans doute l'occupation et la
colonisation des territoires qui se poursuivent de façon autoritaire.
Quand je vois la communauté européenne et les Etats-Unis infliger des sanctions
 économiques à la Russie, quand je vois le blocus opéré à l'égard de l'Iran,
je me demande ce qui nous empêche d'user des mêmes procédés à l'égard d'Israël
et d'apporter une aide significative à ce peuple palestinien qui n'en finit pas d'agonir.

Les victimes qu'on ne veut pas voir...

j'écoutais très récemment que l'ONU devait se réunir en urgence devant la dégradation des relations israélo-palestiniennes, alors que depuis une semaine, des femmes et des enfants palestiniens meurent sous les bombes israéliennes sans que personne s'en émeuve !
      Il faut croire que la notion d'urgence n'a pas la même signification selon qu'on siège dans un hémicycle
ou qu'on se trouve sur le théâtre des opérations. Voilà donc encore une fois l'inutilité de l'ONU et l'hypocrisie évidente des nations qui gesticulent sans intervenir. Il est vrai qu'aujourd'hui, la banalisation de la
violence dans toute son horreur est tellement fréquente que le monde préfère regarder ailleurs....
      Finalement, la planète est un échiquier sur lequel la diplomatie des grandes puissances exerce son talent en  se préoccupant seulement de ses intérêts sans se soucier du malheur qu'elle génère. Les interventions militaires, quand elles ont lieu, ne relèvent jamais d'une spontanéité humanitaire mais piteusement d'un intéeêt
économique ou stratégique.

Ajouter l'inutile au désagréable

Le pont de La Charité-sur-Loire

Le projet d'annexer au pont de La Charité-sur-Loire une passerelle piétonnière, est comme une offense à un patrimoine qui contribue largement à l'embellissement de la ville. L'inefficacité de cette installation, son aspect inesthétique, et les effets pervers qu'elle risque d'engendrer en offrant une largeur roulante qui augmenterait sans doute la vitesse des poids lourds, est une aberration contre laquelle le bon sens doit s'opposer.

          Faudra-t-il donc que ce pont s'écroule pour qu'on envisage enfin d'en construire un second adapté à la circulation d'aujourd'hui? Pourtant il y a déjà eu des précédents, mais l'histoire ne dote malheureusement pas les hommes de raison.                           

Les bords de Loire à proximité de la Blancherie

 Je me souviens de la réflexion de l'architecte qui faisait la promotion de sa fameuse tour et à qui j'avais demandé, compte tenu de la conséquence financière de ce projet, si la construction d'un pont ne serait pas plus utile à la communauté. Ce monsieur m'avait alors répondu: " pour quoi faire"? L'ignorance des problèmes locaux, démontre à quel point on se préoccupe de l'utilité des choses. Depuis rien n'a changé. On vous propose une passerelle qu'on s'applique à qualifier de provisoire comme un baume qu'on voudrait administrer à une population exaspérée et qui, continuera encore pour longtemps de subir les nuisances d'une circulation en constante évolution . Accepter ce projet, c'est repousser l'échéance d'un pont auquel les charitois peuvent légitimement prétendre. Cette iniquité est d'autant plus révoltante que d'autres régions de France ont beaucoup plus de facilité à obtenir les équipements qui leur sont nécessaires. Pourtant, à La Charité-sur-Loire, on paie ses impôts comme ailleurs, mais il faut croire que les citoyens de cette ville ne sont pas logés à la même enseigne. S'agit-il d'une négligence politique des instances locales ou régionales, ou s'agit-il d'une malveillance de l'Etat ?
      Aussi vertueuse que soit la passerelle, lorsque des crues surviendront, l'usager n'aura toujours pas d'autre alternative que d'aller jusqu'à Fourchambault pour traverser la Loire et ce qui est vrai pour La Charité, l'est également pour Pouilly et Cosne s/Loire .
Non, vous ne rêvez pas, nous sommes bien à l'aube du 21ième siècle.

             

La Télé des copains

Avec une telle promotion pour la nouvelle émission de Ruquier, je m'attendais à autre chose que ce "déjà vu". Une fois de plus, il s'agit tout simplement et médiocrement  d'un déballage de petites futilités, si bien que cette émission est à la télé ce que sont les rubriques peoples dans la presse. Il est vrai qu'avec la brochette d'invités comme Bigard,Steevy Boulay, Christine Bravo ou Benguigui, Laurenrt Ruquier, dont l'humour parfois un peu lourd n'amuse d'ailleurs que lui, ne pouvait guère faire mieux.  Cet humour qu'il juge sans doute croustillant, n'est finalement que niaiseries dont la grossièreté franchit souvent allègrement les frontières de l'impertinence. En bref, il s'agit d'un remake de sa précédente émission "On ne demande qu'à en rire", dans un décor différent mais avec toujours les mêmes participants. Ceci tendrait d'ailleurs à démontrer que la politique des petits copains existe aussi à la télé. On peut quand même s'étonner de la présence d'Isabelle Alonso et de Bénichou dont les personnalités et les cultures dominent largement ce lot.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

Les bonnets d'ânes

Après les bonnets rouges, on assiste à la procession des bonnets d'ânes. Depuis l'expulsion de Léonarda qui eut lieu avant les vacances de Toussaint, les lycéens descendent dans la rue pour dire, eux aussi, leur révolte sur les méthodes utilisées par les services de police. Or c'est une évidence que personne ne peut contester mais de là à vouloir nous faire croire à une conviction forte, les lycéens repasseront. On aurait plutôt tendance à penser que l'opportunité de quelques jours de vacances avant l'heure serait la bienvenue.
     Mais voilà, les convictions, les grands principes au nom desquels nous exprimons notre réprobation outrée se mettent en vacances aussi pendant quinze jours pour réapparaître à la rentrée ! Messieurs les lycéens, votre crédibilité va en prendre un coup.

les bonnets rouges

Voilà que la Bretagne fait une crise de régionalisme. Voilà que  souffle le vent de la révolte au pays breton, comme si la crise économique que connaissent toutes les autres régions de France, atteignait seulement maintenant la Bretagne.
Alors les réactions sont violentes, comme à chaque fois qu'elles sont désespérées, on brûle, on casse, on matraque. La légitimité d'une action revendicative peut se concevoir, mais faut-il encore savoir exactement sur quel sujet. Or, là, le mélanges des genres rend la situation bien confuse au point de créer cette coalition hétéroclite et antinomique où des ouvriers, à la veille du chômage, défilent auprès des patrons qui les licencient, des transporteurs et des agriculteurs de la FNSEA ! Leur point commun ? Mettre Hollande dehors comme si ce gouvernement était responsable de cette situation économique ! 
     Moi, je suis Berrichon, j'adore la Bretagne et globalement, j'aime aussi ce peuple de la fête et de la tradition. Je les invite volontiers à venir en Berry où l'inexistence des structures routières ou ferroviaires sont autant de raisons de manifester notre rancœur et de se lamenter sur une économie telle que nos taux de chômage battent des records.
     Je crois sincèrement que vous ne mesurez pas la détresse de ces régions sinistrées depuis longtemps et je peux vous assurer qu'à nos yeux, votre condition est encore enviable.
     Alors ne cassez plus, ne brûlez plus, car chacun de nous paiera votre colère et nous n'en avons plus vraiment les moyens. 

La froideur des robots.....

Mon blog est devenu bien silencieux mais il faut dire que la vie n'évolue pas d'une manière très positive et que les raisons d'exprimer mes révoltes à propos de tout et de rien sont si nombreuses que je finis par me taire en me disant: " à quoi bon". Parfois, pourtant, les iniquités de ce monde sont si flagrantes et mes colères si fortes que l'écriture reste quand même la meilleure thérapie pour calmer mes ardeurs!
     C'est ainsi qu'hier, j'ai effectué un versement en espèces sur mon compte bancaire et que j'éprouve le besoin de vous faire part de ma réflexion sur un sujet pourtant  banal, quotidien et dénué de tout intérêt pour celui qui n'est évidemment pas titulaire du compte...!Mais l'événement, aussi anodin soit-il, est cependant significatif de la société dans laquelle on vit. 
     Je me suis donc rendu à l'agence de ma banque pour y effectuer un versement en espèces. Or il se trouve que cette agence a subi des travaux de transformation et présente aujourd'hui une configuration assez déroutante, conçue manifestement dans un esprit d'économie et de rentabilité. Un peu étonné du nouvel aspect des lieux dépourvus de fantaisie, austères et aussi drôles qu'un conseillé financier qui essaie  de vous vendre un placement miraculeux, j'ai cherché, mais en vain, le guichet pour effectuer mon versement. Un employé en costume cravate voyant sans doute mon embarras s'empressa de me rassurer en m'informant que, désormais, ce qui faisait office de guichet, se trouvait face à moi, contre un des murs du local. Tout était en effet contre le mur, un robot distributeur de billets, un robot pour les remises de chèques et enfin un robot pour les versements d'espèces. Une conception astucieuse qui rend le client autonome et évite à Mr.Costume cravate de faire le travail pour lequel il était jadis rémunéré. Les documents sont à la disposition du client et il suffit de prendre une pochette, d'y glisser vos espèces et de remplir le bordereau attenant à cette pochette en mentionnant votre numéro de compte, la date, le montant du dépôt sans oublier votre signature qui décharge la banque de sa responsabilité en cas de litige.
     La méthode est pour le moins curieuse et pour employer un euphémisme bienveillant, cette transaction m'a semblé être une anomalie qui ne répondait absolument pas aux exigences les plus fondamentales du commerce et de la finance.
     En effet, la transaction accomplie, vous n'avez aucune garantie que votre versement figurera sur votre compte pour son montant exact puisque vous n'avez pas de reçu de Mr. Costume cravate et que vous n'aurez aucun moyen de recours puisque votre signature autorise à la banque "du bon sens" de décider pour vous en juge unique de ce qui est vrai ou faux !