Greenpeace vient de nous faire une brillante démonstration sur l'inefficacité de la sécurité nucléaire en France.
Se retrouver sur le dôme qui abrite le réacteur d'une centrale nucléaire sans rencontrer la moindre opposition, relève d'un probable dysfonctionnement comme dirait Eric Besson qui a le sens de l'euphémisme!!
Heureusement que le ridicule n'a jamais tué personne sinon notre gouvernement serait complètement décimé!
Comme le déclarait Guéant, il va falloir à l'avenir, remédier à cette carence. Mais Mr.Guéant, imaginez qu'il se soit agi d'un terroriste plutôt que Greenpeace, alors vous n'auriez même plus aujourd'hui à vous préoccuper de l'avenir.
Enfin, on connaît depuis longtemps la mauvaise foi d'EDF en matière de sécurité, mais aujourd'hui, on a eu droit dans ce domaine au summum! En effet, selon EDF, si l'intervention des forces de l'ordre n'a pas été plus rapide, c'est tout simplement qu'on savait que les hommes infiltrés dans l'enceinte de la centrale n'étaient pas armés et par conséquent pas dangereux.....On se demande alors pour quelle raison, ces mêmes forces de l'ordre ont été mobilisées toute la journée, non seulement sur la centrale de Seine et Marne, mais également sur plusieurs sites nucléaires où, à l'évidence, elles ignoraient si d'autres éléments avaient envahi ces lieux! A ce propos, il me semblait que des unités de la gendarmerie étaient particulièrement chargées de la sécurité de ces sites? La gendarmerie nationale n'aurait-elle pas assuré cette mission ?
Décidément, monsieur Guéant il y a du mou dans la sécurité, d'une manière générale
mardi 6 décembre 2011
jeudi 1 décembre 2011
Que du vent...
Bien que l'ump s'en défende,Sarko a commencé prématurément sa campagne présidentielle à Toulon .Personne n'est dupe dans cette affaire,mais l'opposition n'a pas à s'inquiéter de cette attitude déloyale, puisque comme d'habitude, il fait beaucoup de vent!
Tout ceci serait sans conséquence, les Français, depuis maintenant cinq ans, sont habitués à ses effets d'annonce. Le réel problème que pose cette anticipation, c'est plutôt de savoir avec quels fonds elle se réalise ? ce vent-là pourrait bien apporter la tempête !?
Tout ceci serait sans conséquence, les Français, depuis maintenant cinq ans, sont habitués à ses effets d'annonce. Le réel problème que pose cette anticipation, c'est plutôt de savoir avec quels fonds elle se réalise ? ce vent-là pourrait bien apporter la tempête !?
Pour une vraie gauche
Ces jours derniers, j'écoutais J.L. Mélenchon et, si il dit ce qu'il pense, j'espère qu'il fera ce qu'il dit. J'aime son langage de bon sens, ses discours de vérité auxquels on ne peut rien opposer tant ils sont l'évidence. Il s'attaque aux vrais problèmes, ceux qu'on n'aborde pas, soit parce que la droite ne veut pas les voir et traite ceux qui en parlent avec la suffisance et le mépris de l'ignorance, soit parce que les socialistes en ont conscience, mais les considèrent tabous tant que les élections ne sont pas passées.
mercredi 30 novembre 2011
Vainqueur aux primaires
Que François Hollande gagne ces primaires ne m'étonne guère et je pense que les socialistes n'ont effectivement pas beaucoup évolué. Ils n'ont pas compris que les Français en avaient marre de ces déclarations exaspérantes de pondération, ces discours lénifiants, ces propos de sagesse, de patience, bref de tout ce qui semble très vertueux mais qui n'engage à rien. Sarko a détruit non seulement notre économie mais aussi nos croyances... enfin celles des plus naïfs. Alors, aujourd'hui les Français ne se contenteront peut-être pas de cette politique du "cul entre deux chaises". Pensez-y Mr.Hollande, rien n'est encore gagné.
Les discours de gauche aux primaires
Parmi les discours entendus lors des primaires, j'avais retenu celui de Montebourg qui me semblait le plus radical. La sixième République, mettre un terme à cette domination financière intolérable... bref, entendre ces propos dans la bouche d'un socialiste en campagne me semblaient très prometteurs pour l'avenir et très inattendus.Eliminé au premier tour malgré un résultat très honorable, voilà qu'il annonce son choix au deuxième tour pour François Hollande alors que sa position était plus proche de Martine Aubry que de Hollande. Ceci s'appelle de l'opportunisme et non pas une attitude conforme aux prétendues convictions qu'il défendait.
Les Primaires socialistes
Au hasard de mes errances internet, je suis tombé sur une vidéo de Manuel Valls, réalisée pendant la période des primaires. Il tenait un discours aussi creux que celui de Sarko lors de sa précédente campagne. A en juger par ses prises de position, il risque de finir sa carrière politique comme Besson actuellement. Alors, des Français encore trop crédules découvriront que Valls et la droite, c'est le même combat!
mardi 18 octobre 2011
Indignation
Y aurait-il soudain et enfin une prise de conscience planétaire des jeunes générations sur la précarité que l'avenir leur promet ?
On peut s'interroger et, si tel est le cas,, s'en réjouir. Ce mouvement des "Indignés" aurait pris naissance en Espagne pour actuellement s'étendre à toute l'Europe, à l'Asie et même aux Etats-Unis où, cependant, on admire davantage le monde des finances qu'on le conteste. Voilà donc un mouvement d'une ampleur sans précédent, un mouvement unanime contre la spéculation outrageante, contre la déshumanisation, contre l'autoritarisme financier des spécialistes qui estiment la crise irréversible et redoutable. Une sorte de mise en condition, une sorte de chantage qui consisterait à nous faire admettre des sacrifices que les jeunes ne sont pas prêts à faire. Lorsque Stéphane Hessel à parlé dans son ouvrage "Indignez-vous", de "Féodalité financière",j'avais, pour ma part, beaucoup apprécié cette formule remarquable qui, à elle seule, explique magnifiquement bien ce que les experts appellent la "Crise". Mais 'La Crise" est une abstraction plus difficile à saisir et surtout plus difficile à imputer, alors que la "Féodalité financière" prend tout son sens pour dénoncer un système que nous ne voulons pas.
Pour ma part, je me réjouis de ce mouvement unanime qui démontre que les hommes sont encore capables de réfléchir et de réagir au-delà des partis politiques, des régimes, des cultures, bref , au-delà de nos différences qui sont finalement nos vraies richesses.
Godillot
Eric Besson, ministre de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, répondait sur France Inter aux questions des auditeurs.
L'un d'eux lui demande pertinemment comment il pouvait faire allégeance à Mr. Sarkozy alors que l'économie française est au plus bas, que le pouvoir d'achat n'a cessé de se dégrader, que notre balance commerciale est déficitaire, que notre dette risque de nous rétrograder à court terme dans le camp des "AA", que les files de chômeurs ne cessent de s'allonger, faisant tristement concurrence à celles des restos du coeur ?
Des questions sans doute trop terre à terre pour Mr. Besson qui répondit avec la suffisance qu'on lui connaît: " je ne répondrai pas à ces questions, c'est grotesque...."
Faut-il ajouter un commentaire à une telle réaction ? Non, la réponse d'Eric Besson ne mérite que le silence méprisant des chômeurs et des gens qui, aujourd'hui se trouvent dans une précarité désespérante.
dimanche 16 octobre 2011
Prémonition
Récemment, je relisais un texte publié par le Berry Républicain , que j'avais écrit en 2001. Or je m'aperçois aujourd'hui, qu'en dix ans, rien n'a changé et que la crise actuelle n'est que l'aboutissement de ce que je dénonçais à l'époque.
J'écrivais notamment à propos de la mondialisation, qu'il s'agissait déjà d'une guerre planétaire des titans financiers, faisant un nombre considérable de victimes sous les diverses formes du chômage, des délocalisations et autres réjouissances du genre pour se traduire finalement par un appauvrissement et une précarité grandissante. A propos de l'argent, j'écrivais aussi que le "fric", synonyme de puissance depuis toujours, devenait la référence universelle pour imposer sa volonté, excluant toute autre forme de richesse humaine. J'ajoutais que ce début de XXIième siècle ne serait qu'une énorme désillusion , croyant encore attribuer par nos votes des pouvoirs en réalité perdus depuis longtemps par nos élus qui n'ont pas su dire non quand il le fallait.
Aujourd'hui, ils ne sont plus que les symboles d'une démocratie rongée par le fric. Aujourd'hui, nous vivons dans un monde du virtuel, dans un monde de chantage, dans un monde de démagogie, de snobisme, dans un monde qui, en dépit de ses évolutions techniques sophistiquées, fonctionne encore dans l'esprit selon un schéma moyenâgeux pour qu'une minorité continue d'exploiter la majorité. Et ce monde-là, que nous fabriquons par notre passivité est hélas la représentation d'une Humanité qui refuse de se regarder, de se juger pour admettre ses imperfections et changer ses comportements.
A quand la destructions des chômeurs pour assainir le marché de l'emploi ? A quand les clones du XXIième siècle pour une pensée unique, sans état d'âme, au service de cette puissante minorité financière ? A quand les cause inventées pour justifier les guerres qui réguleront la démographie et généreront des marchés juteux de reconstruction ?
Enfin, à quand le bonheur des hommes si on ne décide pas de dire non à cette Société vers laquelle on s'achemine ?
Voilà donc des réflexions datant de dix ans... oui, dix ans déjà, mais hélas encore d'actualité.
lundi 10 octobre 2011
LA FOLIE DES HAUTEURS
A l’issue de son assemblée générale, Le Merle, mouvement écologique pour le respect de la Loire et de son environnement, invitait un représentant de la municipalité charitoise, accompagné de l’architecte concepteur de « l’arbre de la terre ».
En effet, depuis plusieurs semaines, la presse fait état d’un projet pharaonique dont le Merle peut légitimement s’informer et, le cas échéant, s’inquiéter lorsqu’il s’agit des rives de la Loire puisque sa vocation concerne précisément la protection de la Loire et de son environnement.
De quoi s’agit-il exactement ? D’une tour en bois de 200 m de hauteur dont le but attractif serait, selon le représentant de la municipalité, de promouvoir l’économie nivernaise, notamment la filière bois et le tourisme pour qu’enfin, la Nièvre ne soit plus ignorée du grand public… !!
Je dois dire que, personnellement, on m’aurait annoncé la construction d’un métro à la Chapelle-Montlinard, mon étonnement n’aurait pas été plus grand ! J’avoue même que dans l’instant, j’ai sérieusement pensé à un poisson d’avril avant l’heure.
Après la projection d’un film où on voit effectivement le gigantisme du projet, on peine à réaliser l’intérêt de visiter cette tour pour admirer la Loire alors que Sancerre, comme quelqu’un de l’assistance le faisait justement remarquer, nous offre un panorama incomparable et gratuit.
D’autre part, je trouve que cette nature nivernaise n’a vraiment pas besoin d’un pylône de ligne à haute tension, aussi sophistiqué qu’il soit, pour faire valoir ses charmes bien naturels. Le dernier fleuve sauvage d’Europe n’a pas non plus besoin d’un derrick ou d’une torchère pour souligner l’esthétisme de ses courbes et de son cours. Alors messieurs, je crois vraiment que vous vous êtes encore trompés d’adresse en visant La Charité. Je dis « encore » car ce projet proposé pour l’île Séguin n’a pas abouti. A mon avis, votre chance serait plus grande à Dubaï où les problèmes de financement n’existeraient pas et où ce projet répondrait tout à fait à la mégalomanie qu’il nécessite pour l’accepter.
Enfin, permettez-moi de m’étonner que la municipalité de La Charité-sur-Loire fasse preuve d’autant de naïveté sur ce projet alors qu’elle a prouvé et continue de prouver le sérieux de son action culturelle et touristique dont l’efficacité est évidente.
On pourrait comprendre à la rigueur que les emplois induits par cette implantation vous sensibilisent dans ce contexte de chômage, mais si l’argument de 500000 visites annuelles est de bonne guerre, il demeure cependant très irréaliste.
Pierre Delval
samedi 24 septembre 2011
la crise
Voilà des semaines que les médias nous abreuvent de nouvelles alarmantes sur la crise financière et sur le spectre de la récession, pour reprendre leurs termes. Pour la circonstance,on fait venir à l'antenne d'éminents spécialistes en la matière qui digressent beaucoup sur l'Europe, sur les Etats-Unis et sur notre incapacité à mettre fin à cette angoisse.
Mais quelle est donc cette virtualité à laquelle je m'efforce pourtant de comprendre quelque chose ?
Il s'agit sans doute d'un jeu malsain auquel je ne suis peut-être pas le seul à n'y rien comprendre?
Il se trouve en effet que mes raisonnements à ce sujet sont beaucoup moins sophistiqués, je dirais même très simplistes. Déjà, la question qui me vient immédiatement à l'esprit lorsqu'on me parle de cette crise, est de savoir par qui et par quoi elle est provoquée. La démarche me semble en effet logique car si on connaît la réponse à cette question alors on connaît du même coup la cause de la crise et le moyen de l'éradiquer?
Pour sans doute frapper les esprits davantage, on nous annonce des déficits abyssaux qui se chiffreraient en centaine de milliards au point que 25 vies ne suffiraient pas, pour la majorité des Français, à imaginer l'ampleur du désastre!! Alors dans quel but cette saturation d'informations qui, finalement, n'en sont plus vraiment puisque cette énormité n'est même plus palpable, si j'ose dire.
Et puis, je me pose une seconde question: " Que va changer cette crise pour les 8millions de Français
qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté, que va changer cette crise pour les chômeurs qui, eux, la connaissent déjà depuis longtemps en se demandant si demain ils pourront manger, si demain ils devront encore coucher sur le trottoir allongés sur un carton". La voilà la réalité de la crise dont on s'émeut guère et dont les médias pourraient parler plutôt que de nous diffuser l'état du CAC 40.
Je sais bien que les spécialistes argueront que les mécanismes financiers sont bien plus compliqués que cette caricature et que des imbrications multiples pèsent sur l'économie nationale et même locale.
Soit, mais ces circonvolutions oratoires, comme ma caricature, aboutissent au même constat.
Ce n'est pas la richesse du monde qui change, c'est sa répartition qui est en cause.
Mais quelle est donc cette virtualité à laquelle je m'efforce pourtant de comprendre quelque chose ?
Il s'agit sans doute d'un jeu malsain auquel je ne suis peut-être pas le seul à n'y rien comprendre?
Il se trouve en effet que mes raisonnements à ce sujet sont beaucoup moins sophistiqués, je dirais même très simplistes. Déjà, la question qui me vient immédiatement à l'esprit lorsqu'on me parle de cette crise, est de savoir par qui et par quoi elle est provoquée. La démarche me semble en effet logique car si on connaît la réponse à cette question alors on connaît du même coup la cause de la crise et le moyen de l'éradiquer?
Pour sans doute frapper les esprits davantage, on nous annonce des déficits abyssaux qui se chiffreraient en centaine de milliards au point que 25 vies ne suffiraient pas, pour la majorité des Français, à imaginer l'ampleur du désastre!! Alors dans quel but cette saturation d'informations qui, finalement, n'en sont plus vraiment puisque cette énormité n'est même plus palpable, si j'ose dire.
Et puis, je me pose une seconde question: " Que va changer cette crise pour les 8millions de Français
qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté, que va changer cette crise pour les chômeurs qui, eux, la connaissent déjà depuis longtemps en se demandant si demain ils pourront manger, si demain ils devront encore coucher sur le trottoir allongés sur un carton". La voilà la réalité de la crise dont on s'émeut guère et dont les médias pourraient parler plutôt que de nous diffuser l'état du CAC 40.
Je sais bien que les spécialistes argueront que les mécanismes financiers sont bien plus compliqués que cette caricature et que des imbrications multiples pèsent sur l'économie nationale et même locale.
Soit, mais ces circonvolutions oratoires, comme ma caricature, aboutissent au même constat.
Ce n'est pas la richesse du monde qui change, c'est sa répartition qui est en cause.
jeudi 22 septembre 2011
Une seule valeur: LE FRIC !!
La journée se passe rarement sans qu'un coup de téléphone vienne interrompre votre occupation du moment. Il s'agit généralement de publicité pour du vin ou d'une prétendue démarche pour améliorer votre existence, notamment en matière d'énergie. Afin d'aguicher le client on vous annonce d'emblée le cadeau exceptionnel ou l'économie à laquelle vous n'aviez jamais pensé et qu'un spécialiste de passage dans votre commune va vous démontrer magistralement. Tout récemment et à l'instant même où j'écris ce blog, j'ai eu au téléphone " EDF ciel bleu" ou quelque chose de ce genre qui, plein de sollicitude, mais suffisamment péremptoire, m'annonçait le passage d'un de ses spécialistes. Cette démarche était ciblée sur les gens de moins de 70 ans, au-delà, j'imagine que les intérêts commerciaux sont considérés comme inexistants....! Faisant savoir à mon interlocuteur que je ne rentrais pas dans le cadre de sa prospection, sa sollicitude du début disparut radicalement pour laisser place à une goujaterie sans nom et j'entendis le bruit caractéristique du téléphone qu'on raccroche sèchement sans le préalable le plus élémentaire qui consisterait à dire "au revoir" !Voilà donc les procédés commerciaux actuels et ce serait à peine caricaturer que de synthétiser cette démarche de la manière suivante:- Avez-vous du fric ?-Oui?- Alors vous m'intéressez- Non?- Alors je raccroche !
vendredi 26 août 2011
Les origines
En dépit des absences, en dépit des éloignements consentis ou forcés, on revient toujours à ses racines. Nos origines nous situent dans le temps et dans l'espace. Nous ne manquons d'ailleurs jamais l'occasion de les revendiquer pour, sans doute, affirmer nos différences. Le déracinement demeure aujourd'hui une forme de destruction de la société et réduit l'homme à un objet numéroté.
Un vieux pigeonnier, symbole de mon propos
mercredi 29 juin 2011
Liberté chérie
Aujourd'hui 29 juin 2011, après 468 jours de détention, Hervé Ghequière et Stéphane Taponier sont enfin libérés . Aujourd'hui 29 juin 2011 est vraiment une très belle journée !
mercredi 16 mars 2011
Le nô nucléaire
A propos des évènements nucléaires au Japon, chacun y va de son discours et pourtant, le silence serait parfois bien préférable...!
Surtout lorsque Ségolène Royal, de gauche, déclare que les écologistes font preuve d'indécence à ce sujet alors que Xavier Bertrand, de droite, parle d'opportunisme et que Eric Besson, de gauche puis de droite et finalement de nulle part, affirmait hier sur un ton péremptoire, qu'en aucun cas on pouvait parler de catastrophe, mais simplement d'accident nucléaire ! En voilà un qui a le sens de l'euphémisme . Finalement on s'aperçoit vite que ces gens-là sont aussi crédibles dans leur perception des évènements et du drame nucléaire que vivent aujourd'hui les Japonais, que dans leurs discours politiques !
Depuis cinquante ans, les écologistes n'ont cessé de dire leur crainte sur le nucléaire. Cependant, on les traite encore d'utopistes. Je me souviens, lorsque j'étais jeune, c'est-à-dire il y a fort longtemps, un individu corpulent, favorable aveuglément au nucléaire, m'avait lancé : " Vous les écolos, je voudrais vous faire défiler avec une bougie dans le cul !". Ce à quoi, j'avais répondu: " et vous messieurs les pro nucléaires , c'est avec un réacteur au même endroit que je voudrais vous voir défiler. Quant à vous, monsieur, l'ampleur de votre fessier pourrait aisément recevoir une centrale entière!".
Depuis, il y a eu Tchernobyl et avant celà, Three mile island. Aujourd'hui,le le Japon, une réalité qui se déroule sous nos yeux et pour laquelle nous ne pouvons rien maîtriser. C'est l'aspect le plus dramatique de ne rien pouvoir maîtriser qui contribue d'ailleurs à ridiculiser toutes les déclarations des hommes politiques et des experts en la matière qui ne font que constater sans pouvoir apporter de solution. Rien ni personne ne peut mettre fin à ce terrible processus et ceci nous fait mesurer à quel point le nucléaire est dangereux.
Et pourtant, alors que ce drame se déroule sous nos yeux, que nous assistons peut-être au commencement de la destruction de l'espèce humaine, un responsable d'Areva déclarait sous forme de question:" Est-ce que la société veut rester civilisée et vivre dans le progrès...?"
Voilà un argument de taille, parce que selon ce personnage, le monde aurait attendu l'apparition du nucléaire pour être civilisé...!? Quant à vivre dans le progrès, proposons donc au monde de vivre, tout simplement, ce qui ne serait déjà pas si mal. Le monde existait avant le nucléaire, l'électricité aussi, mais le gaspillage d'énergie pas encore.
La France, avec ses 58 réacteurs n'est pas exempte d'un accident, mais nous pouvons faire confiance à Eric Besson, à Xavier Bertrand et aux socialistes, ils auront sûrement les réponses à nos anxiétés !
mardi 22 février 2011
COMBIEN DE TEMPS ENCORE
Lors de la libération du président Arafat, la presse nous avait gratifiés de gros titres à la une, occultant ainsi le renoncement de l'ONU d'envoyer une commission d'enquête sur les massacres perpétrés en Palestine. Aveu d'impuissance des Nations Unies ou hypocrisie du monde occidental qui ne sourcille plus depuis longtemps devant tant d'atrocités commises de part et d'autre ? Pour apaiser les consciences, on envoie quelques délégations diplomatiques gesticulantes qui ne pèsent rien dans le processus de paix tant attendu. Pendant ce temps-là des générations n'auront connu que la guerre et l'insécurité. Bien sûr que les attentats sont condamnables, mais se pose-t-on seulement la question de savoir ce qui amène le peuple palestinien à de telles extrémités ? Ne voit-on pas en celà plutôt que du terrorisme aveugle, l'expression d'un désespoir incommensurable ? que reste-t-il à ce peuple privé de liberté, privé de terre, dont l'honneur et la dignité sont quotidiennement bafoués ? Sharon refuse une commission d'enquête, estimant qu'il s'agit là d'une ingérence ! Mais comment peut-on parler d'ingérence quand on colonise un pays, qu'on l'envahit militairement et qu'on rejette la responsabilité des attentats sur un président séquestré et privé de ses moyens d'action !? Et voilà qu'aujourd'hui Bush cautionne par ses déclarations la politique de Sharon pour l'exclusion d'Arafat et la nouvelle invasion militaire. Qui donc dans ces conditions commet des actes d'ingérence ?
L'avenir de la Palestine appartient légitimement aux Palestiniens seuls et seuls, ils décideront démocratiquement de ce qu'ils désirent. Evidemment, des interlocuteurs palestiniens plus conciliants permettraient sans doute à Sharon d'entériner des pactes sur la question des frontières, officialisant ainsi de manière irréversible la colonisation des terres déjà occupées.Du même coup, Bush deviendrait celui qui a obtenu la paix dans cette partie du monde, là où ses prédécesseurs ont échoué. La position des Etats Unis serait alors plus confortable si, après cela, ils devaient prendre position en faveur des Israéliens, dans l'hypothèse d'une remise en cause des territoires occupés.
Comment le peuple israélien, tellement persécuté dans le passé, peut souscrire à cette politique d'injustice ? Qu'il sache au moins que la plus puissante armée du monde ne vaincra jamais la volonté de liberté d'un peuple et, que là comme ailleurs, les pierres si dérisoires face aux chars, finiront toujours par gagner. Les exemples foisonnent dans l'histoire et notamment dans les pays colonisateurs qui, tous, ont dû céder à cette volonté. Si ces exemples sont plutôt rassurants pour les opprimés, la question est de savoir combien de victimes inutiles tant israéliennes que palestiniennes devront encore souffrir pour aboutir à la paix, sachant que si l'histoire s'apprend, elle n'enseigne malheureusement rien.
Que mes propos soient bien clairs, je n'ai aucun grief à l'égard des Israéliens en tant que peuple, je constate simplement qu'ils souffrent comme les Palestiniens d'un régime extrémiste qui s'appelle "Sharon" avec le soutien de Bush dont les préoccupations, il faut bien le dire, sont davantage économiques et financières qu'humanitaires.
J'ai écrit ce texte depuis plusieurs années et aujourd'hui, Israël continue d'occuper des territoires palestiniens sans que la communauté internationale s'en émeuve. Si les révolutions que nous connaissons maintenant expriment le refus des régimes dictatoriaux et demande une justice sociale, alors Israël a effectivement des soucis à se faire........
Tout ceci en guise de coucou à Gédéon afin qu'il sache que mon clavier crépite depuis longtemps pour dénoncer les injustices. Que puis-je faire d'autre ?
vendredi 18 février 2011
GEDEON
Un lecteur anonyme me faisait remarquer le côté critique de mon blog. En effet, mes textes sont rarement réjouissants, mais depuis 2008, date de création de ce blog, est-ce que "Gédéon" peut me donner une seule raison d'être optimiste ?
Concernant les révolutions actuelles.... et celles à venir, je m'en réjouis et j'admire sans réserve le courage et l'intelligence citoyenne, notamment des Tunisiens et des Egyptiens. Je n'ignore rien des dictatures que compte la planète mais il faudrait quand même faire preuve de discernement entre les réflexions du particulier que je suis et des gouvernants de tous bords qui se compromettent sans scrupule, pourvu qu'il y ait un intérêt à les fréquenter. Mon silence n'a rien de complaisant, simplement, je n'ai pas la prétention de croire que ma réprobation à l'égard de ces régimes totalitaires change la phase des choses. La presse a-t-elle autant parlé avant la révolution, des conditions de vie de ces peuples et de leur liberté individuelle comme elle le fait aujourd'hui ?
Regardez, aujourd'hui on parle de la Chine autre régime totalitaire, mais on ne la boycotte pas pour autant puisqu'au contraire on délocalise à outrance, uniquement préoccupé par les coûts de production. Où est la moralité de ces comportements, où est le respect des droits de l'homme et, quand bien même que vous le condamniez, que je le condamne, que peut-on faire d'autre, sinon dénoncer cette injustice, cette hypocrisie, cette compromission ?
Toutefois, accordez-moi cette faveur, mon cher "Gédéon", je signe et j'assume mes écrits.
J'espère vraiment qu'un jour je pourrai tenir des propos plus joyeux mais l'actualité contemporaine ne nous y autorise guère quand on est conscient des choses. Heureusement, je peux exprimer des bonheurs et des joies récoltés dans mon entourage, mais ceci n'intéresse personne.
Enfin, pour finir, je vous ferai remarquer que la critique peut constituer un élément positif pour ceux qui la lisent et qui en tiennent compte.
Pierre Delval
lundi 7 février 2011
Affligeant !
Ce n'est pas fréquent que le Cher reçoive un président de la République. Ce fut pourtant le cas récemment. La visite avait lieu à St Amand -Montrond. Préalablement, on avait pris soin de mettre en place un service d'ordre important afin d'établir un no man's land entre le Chef et le petit peuple....
Les jambes écartées comme s'il passait le plus clair de son temps sur un cheval, en le voyant ainsi déambuler dans cet espace soudain désertique, sûr de lui, il ne manquait plus que les colts pour imaginer une scène de western dans la plus pure tradition américaine !
Pourquoi un espace désert me demandez-vous ? Parce que le personnage ne souffre pas la promiscuité, surtout lorsqu'elle est contestataire . Déjà qu'un maire a eu cette impudence de poser une question sur le service public de la Poste en se plaignant de l'acheminement trop lent du courrier, notre président a très vite éludé le problème en faisant une réponse digne d'un chef d'Etat. Avec ce rictus caractéristique dont on ignore s'il s'agit d'un sourire ou d'une contraction colérique, il a porté son regard d'enfant gâté et capricieux sur le bout de ses chaussures en répondant: " si vous estimez que l'acheminement du courrier est trop lent, portez-le vous même !". Curieusement, les médias régionaux se sont appesantis avec complaisance sur des phrases et des images plus favorables au personnage, mais sont restés, semble-t-il, muets sur le sujet..... ?
Il a fallu écouter les informations sur France-Inter pour apprendre, à deux reprises,la réponse du président sur le dysfonctionnement de la Poste.
Une femme qui, sans doute avait échappé à la surveillance policière, exhiba avec indécence une carte des restos du coeur. Elle fut écartée manu militari du champ de vision de celui qui devrait pourtant réaliser à quel point la France compte de malheureux plutôt que de faire des discours lénifiants et si loin des réalités.
Je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment, je n'arrête pas de penser à la Tunisie et à ce peuple courageux et digne qui vient de dire au pouvoir: " assez maintenant,partez et laissez nous vivre dans un pays de justice, de liberté et de paix ?
mardi 18 janvier 2011
La honte !
Non monsieur le président, non messieurs et mesdames les ministres, ne parlez pas au nom de la France parce que, fort heureusement d'ailleurs, vous n'êtes pas la France. Vous n'êtes que l'ectoplasme de la France, vous êtes une erreur, une malfaçon, un vice de forme, un abus de confiance auprès d'une majorité de naïfs qui ont eu le tort de croire en vous, bref, vous êtes ce que la France peut compter de plus détestable et de plus affligeant. Chaque jour qui passe est révélateur de votre médiocrité et votre comportement, notamment à propos de la Tunisie, est tout simplement lamentable, pitoyable. Habituellement la France grande gueule, la France grandiloquente, observe pour la circonstance un silence intolérable et prononce même les mots qu'il ne fallait pas dire par la voix de la ministre Alliot-Marie en proposant au plus dur des manifestations, l'aide française en matière de maintien de l'ordre! Une France hypocrite qui hausse légèrement le ton à propos de l'utilisation disproportionnée de la violence. Enfin, une France grotesque qui, depuis la démission de Ben Ali, offre soudain son soutien au peuple tunisien déclarant qu'elle bloque les comptes du dictateur ! Une attitude ridicule, une diplomatie de cour d'école, une réaction de sale gosse. Si la révolution tunisienne force l'admiration pour son courage, sa raison et son intelligence, la France par contre ne sort pas grandie de ces évènements.
J'espère que les tunisiens auront suffisamment de discernement pour reconnaître les authentiques Français de cette mascarade gouvernementale. Je voudrais pouvoir dire au peuple tunisien mon admiration pour leur courage. Il a montré aux régimes totalitaires que le peuple reste le plus fort et que la soumission n'est pas une fatalité pour peu qu'on veuille résister. TORRIEP
J'espère que les tunisiens auront suffisamment de discernement pour reconnaître les authentiques Français de cette mascarade gouvernementale. Je voudrais pouvoir dire au peuple tunisien mon admiration pour leur courage. Il a montré aux régimes totalitaires que le peuple reste le plus fort et que la soumission n'est pas une fatalité pour peu qu'on veuille résister. TORRIEP
jeudi 13 janvier 2011
Résistance
Sans résistance le monde ne serait plus qu'un système de vie fondé sur l'esclavagisme encadré par quelques puissances financières totalitaires. C'est ce qu'on pourrait et, hélas, qu'on peut déjà appeler "La féodalité financière" comme la nomme si justement Stéphane Hessel dans son remarquable ouvrage "Indignez-vous".
S'indigner, c'est déjà résister alors, en effet, indignez-vous et résistez pour garder votre liberté, votre personnalité et votre dignité. L'égalité des chances, la justice, ne sont pas des valeurs acquises spontanément mais obtenues par des résistances successives. La résistance est donc un acte fondateur de la condition humaine visant à s'opposer aux lois et aux règles réductrices de notre liberté.
Résister, c'est encore le seul pouvoir inaliénable que possède l'homme aujourd'hui. D'ailleurs, bien des raisons nous invitent à cette résistance comme par exemple:
- l'arbitraire géopolitique israélien à l'égard des Palestiniens qui souffrent depuis des décennies et auxquels se désinteresse le monde puisque la Palestine ne possède pas de richesses particulières.....
- Actuellement, le totalitarisme tunisien qui se révèle dans toute sa brutalité et la politique algérienne qui reste sans projet pour sa jeunesse et qui ne répercute pas les revenus du pétrole dans son économie.
- Enfin, notre propre politique et celle de l'Europe qui favorisent les nantis au détriment des plus démunis.
Je sais bien que le propos peut paraître caricatural, mais il demeure une réalité quotidienne et, seule, notre résistance peut mettre un terme aux injustices sociales grandissantes.
Alors, résistons, non pas pour détruire, mais au contraire pour construire autre chose de juste et d'équitable.
S'indigner, c'est déjà résister alors, en effet, indignez-vous et résistez pour garder votre liberté, votre personnalité et votre dignité. L'égalité des chances, la justice, ne sont pas des valeurs acquises spontanément mais obtenues par des résistances successives. La résistance est donc un acte fondateur de la condition humaine visant à s'opposer aux lois et aux règles réductrices de notre liberté.
Résister, c'est encore le seul pouvoir inaliénable que possède l'homme aujourd'hui. D'ailleurs, bien des raisons nous invitent à cette résistance comme par exemple:
- l'arbitraire géopolitique israélien à l'égard des Palestiniens qui souffrent depuis des décennies et auxquels se désinteresse le monde puisque la Palestine ne possède pas de richesses particulières.....
- Actuellement, le totalitarisme tunisien qui se révèle dans toute sa brutalité et la politique algérienne qui reste sans projet pour sa jeunesse et qui ne répercute pas les revenus du pétrole dans son économie.
- Enfin, notre propre politique et celle de l'Europe qui favorisent les nantis au détriment des plus démunis.
Je sais bien que le propos peut paraître caricatural, mais il demeure une réalité quotidienne et, seule, notre résistance peut mettre un terme aux injustices sociales grandissantes.
Alors, résistons, non pas pour détruire, mais au contraire pour construire autre chose de juste et d'équitable.
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